samedi 15 janvier 2011

le nouveau cérémoniaire du pape diffère beaucoup de l'ancien

1 juin 2009

 Vincent Pellegrini  

Le site Benoît et moi relaie une intéressante interview au quotidien “Il Tempo” de Mgr Marini qui est le cérémoniaire responsable de la liturgie pontificale au Vatican. On y lit notamment:

-  Avec le Pape bavarois, assistons-nous à une opération de “restyling” liturgique ou à quelque chose de plus profond ?
« C’est quelque chose de plus profond dans la ligne de la continuité, pas de la rupture. Il s’agit d’un développement dans le respect de la tradition ».
- Depuis que vous êtes arrivé, il y a eu des changements ou des corrections. Quelques-uns imperceptibles, d’autres plus visibles.
« Le changement est varié. Il y a eu l’emplacement du crucifix au centre de l’autel pour indiquer que le célébrant et l’assemblée des fidèles ne se regardent pas les uns les autres, mais regardent ensemble vers les Seigneur qui est au centre de leur prière. Un autre aspect est la communion donnée par le Saint Père à genoux, et distribuée dans bouche. Cela pour mettre en évidence la dimension du mystère, la présence vivante de Jésus dans la Très sainte Eucharistie. L’attitude, la posture sont elles aussi importante parce qu’elles aident l’adoration et la dévotion des fidèles ».
- Dans l’« Exhortation Apostolique » post-synodale sur la liturgie, Joseph Ratzinger s’est arrêté sur beaucoup d’aspects. Il a même proposé que les églises soient tournées vers l’orient, vers la ville Sainte de Jérusalem. Il y a un, il a célébré la messe dans la Chapelle Sixtine, dos au peuple. Qui le lui a proposé ?
« C’est moi. La Chapelle Sixtine est un écrin de trésors. Cela semblerait une forfaiture d’en altérer la beauté en construisant une loge artificielle, postiche. Selon le rite ordinaire, le fait de célébrer « en tournant le dos au peuple », est une modalité prévue. Cependant je le souligne : on ne tourne pas le dos aux fidèles, mais plutôt célébrant et fidèles sont tournés vers l’unique point qui compte, qui est le crucifix ».
Examen critique d’Enbiro
Comme le sujet Enbiro réapparaît dans un article ci-dessous sur l'instruction religieuse dans les Grisons et donne lieu à de très longs commentaires, je pense qu'il me faut répondre en reposant le status quaestionis sur le manuel d'enseignement interreligieux Enbiro utilisé en Valais et en Suisse romande. Je publie donc l'étude longue que j'avais faite sur ce sujet en 2004, ainsi qu'un article beaucoup plus court sur le même sujet que j'avais écrit à l'époque pour la revue théologico-philosophique "Catholica" et enfin une étude critique négative pour Enbiro qui était parue dans la célèbre revue théologique Nova et Vetera parrainée par le cardinal Cottier qui était à l'époque théologien de la Maison pontificale. Je souligne cependant que ces études ne tiennent pas compte de corrections qui, me dit-on, ont été apportées par la suite à Enbiro et qui, me précise-t-on encore, sont légères. Bref, je vais m'atteler de nouveau à mon étude pour l'actualiser à moyen terme.

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