lundi 17 janvier 2011

le chant grégorien en harmonie avec les chants sacrés africains

Chant sacré universel, le grégorien en harmonie avec les chants sacrés africains
Classé dans : Christianisme — Vincent Pellegrini @ 15:24
Radio Vatican nous apprend qu’à Keur Moussa, au Sénégal, le chant grégorien se mêle aux rythmes africains. Dans ce pays à 95% musulman, la musique sacrée s’est fait une place au soleil grâce au monastère de Keur Moussa qui est devenu un centre de chant liturgique pour toute l’Afrique. Les moines bénédictins qui y vivent ont une expérience dans le domaine de cinq décennies consacrées à la recherche musicale. Ils ont réussi à métisser le chant grégorien avec les chants sacrés africains et les instruments traditionnels du continent noir. Ce mariage des genres, né il y a quarante-cinq ans, connaît aujourd’hui un véritable succès mondial. Julie Vandal a rencontré pour Radio Vatican ces moines-musiciens à l’occasion d’un concert dans la cathédrale de Dakar. Ecouter ici son reportage. Le résultat est ma foi étonnant et tout à fait beau. Cela ne m’étonne d’ailleurs pas. Cette capacité d’adaptation du grégorien s’explique par le fait que ce même grégorien ou plain chant est la musique liturgique la plus universelle. Le grégorien tire ses origines de la nuit des temps: d’un fonds commun des folklores primordiaux, des modes musicaux (tons) des anciens grecs, des chants hébraïques, de l’héritage musical des peuples antiques et médiévaux, etc. Sa pureté le met en connivence avec les autres cultures originelles dont l’africaine. Le chant grégorien est le trésor sacré commun de l’humanité. Un trésor bien vivant dont la beauté et l’efficacité spirituelle transcendent les époques. Un chant qui parle au coeur des hommes de toutes les cultures. Le concile Vatican II a d’ailleurs demandé qu’il soit mis en valeur. On y revient de plus en plus dans nos paroisses car le plain chant ne se démode pas (il est respiration de l’âme, sans contraintes rythmiques mensuralistes). Et il accompagne à merveille tant le rite ordinaire qu’extraordinaire de l’Eglise latine (nouvelle et ancienne messe).
Vincent Pellegrini
4 août 2008

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