A Lourdes, le pape a dénoncé la confusion entre prêtres et laïcs, réclamé le respect des demandeurs de l’ancienne messe et une catéchèse plus solide.
Classé dans : Catholicisme — Vincent Pellegrini @ 0:10
Benoît XVI a exprimé des choses importantes lundi à Lourdes lors de sa rencontre avec l’épiscopat français. Nous citons ici quelques extraits de son discours retranscris par l’agence vaticane VIS.. On constate que le pape a remis l’église au milieu du village sur plusieurs points importants ou sensibles. Sur la confusion faite entre les missions du prêtre et des laïcs, Benoît XVI a expliqué: “On ne dira jamais assez que le sacerdoce est indispensable à l’Eglise, dans l’intérêt même du laïcat. Les prêtres sont un don de Dieu pour l’Eglise. Les prêtres ne peuvent déléguer leurs fonctions aux fidèles en ce qui concerne leurs missions propres.(…) Ne cessez pas de redire qu’un homme ne peut rien faire de plus grand que de donner aux fidèles le corps et le sang du Christ, et de pardonner les péchés.”
Puis il a abordé la place de la liturgie. On sait que nombre d’évêques multiplient les obstacles et les conditions pour ne pas appliquer le motu proprio du pape sur la messe dite de “rite extraordinaire”. Or, par ce motu proprio, le pape veut offrir généreusement l’ancienne messe aux fidèles qui le désirent. Benoît XVI a notamment précisé ceci pour que les évêques montrent plus de bonne volonté dans ce domaine: “J’ai été amené à préciser, dans le Motu proprio Summorum Pontificum, les conditions d’exercice de cette charge, en ce qui concerne la possibilité d’utiliser aussi bien le missel de Jean XXIII (1962) que celui de Paul VI (1970). Des fruits de ces nouvelles dispositions ont déjà vu le jour, et j’espère que l’indispensable pacification des esprits est, grâce à Dieu, en train de se faire. Je mesure les difficultés qui sont les vôtres, mais je ne doute pas que vous puissiez parvenir, en temps raisonnable, à des solutions satisfaisantes pour tous, afin que la tunique sans couture du Christ ne se déchire pas davantage. Nul n’est de trop dans l’Eglise. Chacun, sans exception, doit pouvoir s’y sentir chez lui, et jamais rejeté”.
Benoît XVI a aussi mis l’accent sur la catéchèse. On fait en effet parfois beaucoup de pédagogie et de pastorale dans l’éveil ou l’enseignement de la foi en “oubliant” de transmettre du précis et du solide… Le pape a donc averti: “Pour faire grandir en chaque baptisé le goût de Dieu et la compréhension du sens de la vie, la catéchèse est d’une importance fondamentale. Les deux instruments principaux dont vous disposez, le Catéchisme de l’Eglise catholique et le Catéchisme des Evêques de France, constituent de précieux atouts. Ces instruments donnent de la foi catholique une synthèse harmonieuse et permettent d’annoncer l’Evangile dans une fidélité réelle à sa richesse. La catéchèse n’est pas d’abord affaire de méthode, mais de contenu…”
Puis il a abordé la place de la liturgie. On sait que nombre d’évêques multiplient les obstacles et les conditions pour ne pas appliquer le motu proprio du pape sur la messe dite de “rite extraordinaire”. Or, par ce motu proprio, le pape veut offrir généreusement l’ancienne messe aux fidèles qui le désirent. Benoît XVI a notamment précisé ceci pour que les évêques montrent plus de bonne volonté dans ce domaine: “J’ai été amené à préciser, dans le Motu proprio Summorum Pontificum, les conditions d’exercice de cette charge, en ce qui concerne la possibilité d’utiliser aussi bien le missel de Jean XXIII (1962) que celui de Paul VI (1970). Des fruits de ces nouvelles dispositions ont déjà vu le jour, et j’espère que l’indispensable pacification des esprits est, grâce à Dieu, en train de se faire. Je mesure les difficultés qui sont les vôtres, mais je ne doute pas que vous puissiez parvenir, en temps raisonnable, à des solutions satisfaisantes pour tous, afin que la tunique sans couture du Christ ne se déchire pas davantage. Nul n’est de trop dans l’Eglise. Chacun, sans exception, doit pouvoir s’y sentir chez lui, et jamais rejeté”.
Benoît XVI a aussi mis l’accent sur la catéchèse. On fait en effet parfois beaucoup de pédagogie et de pastorale dans l’éveil ou l’enseignement de la foi en “oubliant” de transmettre du précis et du solide… Le pape a donc averti: “Pour faire grandir en chaque baptisé le goût de Dieu et la compréhension du sens de la vie, la catéchèse est d’une importance fondamentale. Les deux instruments principaux dont vous disposez, le Catéchisme de l’Eglise catholique et le Catéchisme des Evêques de France, constituent de précieux atouts. Ces instruments donnent de la foi catholique une synthèse harmonieuse et permettent d’annoncer l’Evangile dans une fidélité réelle à sa richesse. La catéchèse n’est pas d’abord affaire de méthode, mais de contenu…”
Vincent Pellegrini
11 septembre 2008
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