Les démons, une réalité affirmée par le christianisme
Classé dans : Catholicisme — Vincent Pellegrini @ 0:05
La plus grande ruse du diable est de faire croire qu’il n’existe pas. Cette formule, on l’a entendue plus d’une fois. Reste que pour le catholicisme, les anges existent et ils sont de purs esprits (vérité de foi). Toutes les civilisations ancestrales croient d’ailleurs aux esprits bons et mauvais.
Les anges déchus qui ont été précipités dans l’enfer sont les démons, avec à leur tête Lucifer (Satan), et les autres anges jouissent de la vision béatifique de Dieu. Les Ecritures saintes parlent suffisamment des anges et du diable pour ne pas avoir à douter de leur existence. Les conciles sont nombreux à avoir traité de la question tout au long de l’existence de l’Eglise. Notons au passage que Benoît XII a dû expliquer aux Arméniens que les anges ne se propagent pas ou ne s’engendrent pas. Selon nombre de théologiens, les anges ont donc été créés individuellement et chacun constitue en quelque sorte une espèce. Même si l’Ecriture sainte nomme des archanges et que la tradition parle des neuf choeurs des anges. Pour apparaître aux yeux des humains sur la terre, anges et démons doivent emprunter une apparence sensible qui ne correspond pas à leur nature. Normal, puisqu’ils sont de purs esprits.
Le catéchisme de l’Eglise catholique promulgué en 1992 par Jean Paul II parle aussi du diable. L’article 2851 commentant la prière du Notre Père qui se termine par “Mais délivre-nous du Mal”, explique par exemple: “Dans cette demande, le Mal n’est pas une abstraction, mais il désigne une personne, Satan, le Mauvais, l’ange qui s’oppose à Dieu. Le “diable” (dia-bolos) est celui qui “se jette en travers” du dessin de Dieu et de son oeuvre de salut accomplie dans le Christ.”
Pas de crainte à avoir du diable si l’on veut suivre Dieu. Saint Paul dit par exemple dans l’Epître aux Romains (8,31): “Le Seigneur qui a enlevé votre péché et pardonné vos fautes est à même de vous protéger et de vous garder contre les ruses du Diable qui vous combat, afin que l’ennemi qui a l’habitude d’engendrer la faute, ne vous suprenne pas. Qui se confie en Dieu ne redoute pas le Démon. Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?”
L’action diabolique et la façon d’y apporter des réponses n’ont pas été effacées des soucis de la pastorale diocésaine en Valais (Suisse). Même s’il n’y a plus d’exorciste attitré, l’évêque de Sion délègue au cas par cas la mission d’exorciser si cela s’avère nécessaire. L’évêché a surtout institué une cellule de discernement et d’accueil qui fut animée notamment par l’abbé Michel Maret – pour s’occuper de ces questions un peu en marge de la pastorale courante quoique toujours d’actualité.Cette mission spéciale est actuellement assurée par le diacre permanent Fernand Tapparel, ainsi que par l’abbé Philippe Aymon, curé doyen de Troistorrents. Dans un monde monde mouvant où la sagesse prudentielle s’impose, ils s’expliquent. lire interview-du-nouvelliste.pdf
Vincent Pellegrini
25 septembre 2008
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