Pour lire la Bible et comprendre ce que le Seigneur a dit, il faut non seulement user de l’exégèse historico-critique, mais aussi et surtout user de la méthode théologique.
Vincent Pellegrini @ 21:44
Lundi, le pape Benoît XVI est revenu au moment de l’angélus sur la Parole de Dieu qui a fait l’objet du dernier synode des évêques. On fait dire depuis des siècles et aujourd’hui encore un peu ce que l’on veut aux Ecritures saintes, car la clé de lecture ne doit pas être seulement l’individu dans sa subjectivité de croyant (protestantisme) ou la critique historico-immanentiste d’origine protestanto-libérale, mais aussi la recherche de ce que Dieu a voulu dire, notamment à travers d’autres sources comme la Tradition et la théologie (philosophie de la raison naturelle ou philosophia perennis appliquée à la Révélation). Le pape a donc rappelé: “Le rapport entre la Parole et les paroles, c’est à dire entre le Verbe divin et les écritures qui l’expriment” et de la nécessité d’une “bonne exégèse biblique qui a besoin tant de la méthode historique et critique que de la méthode théologique parce que l’Ecriture Sainte est Parole de Dieu dans des paroles humaines. Cela comporte que chaque texte doit être lu et interprété en tenant compte de l’unité de l’ensemble de l’Ecriture, de la tradition vivante de l’Eglise et à la lumière de la foi. Sil est vrai que la Bible est également une œuvre littéraire, et même, le grand code de la culture universelle, il est également vrai que celle-ci ne doit pas être dépouillée de l’élément divin mais doit également être lue dans le même Esprit que celui dans lequel elle a été composée. Exégèse scientifique et Lectio Divina sont donc toutes deux nécessaires et complémentaires afin de rechercher, au travers de la signification littérale, la signification spirituelle que Dieu veut nous communiquer aujourd’hui… “
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