La vision intéressante de Jean de Loisy sur l’art: Le Centre Pompidou accueillait jusqu’au 11 août une expositions intitulée “Traces du sacré”. Son commissaire, Jean de Loisy, a fait sur Internet un développement intéressant pour expliquer sa démarche. On peut l’écouter sur la vidéo du site web du Centre Pompidou
Le site résume ainsi la démarche de Jean de Loisy:
Cet éloignement du divin, ressenti au XIXe siècle par les artistes romantiques, puis l’annonce de la «mort de Dieu» par Nietzsche, les avancées des L’apparition de l’art semble avoir été liée aux premières interrogations de l’homme sur son destin. Le lien entre cette inquiétude et la création a été approfondi par toutes les grandes religions. Cependant, au XVIIIe siècle, en Occident, la relation entre l’art et les églises s’est profondément modifiée. Les idéaux des Lumières et le culte de la raison, l’essor du capitalisme et le développement de l’urbanisme mènent à ce qui sera appelé le «désenchantement du monde», c’est-à-dire la fin d’une société structurée par le religieux.sciences, l’essor du marxisme et de la psychanalyse conduisent à reconsidérer la place de l’Homme dans la création. C’est dans ce paysage de croyances bouleversées que naît l’art moderne. Néanmoins, cette crise religieuse et cette évolution considérable de la société n’engendrent pas la disparition des préoccupations métaphysiques. On peut même affirmer qu’une partie de l’art du XXe siècle s’est inventée à partir de ces interrogations. L’objectif de cette exposition est donc d’explorer le sens de ce questionnement et de montrer que le rapport au sacré est toujours une clef pour appré- hender l’histoire de la création moderne et qu’il continue de participer à l’invention des formes d’aujourd’hui.
Cet éloignement du divin, ressenti au XIXe siècle par les artistes romantiques, puis l’annonce de la «mort de Dieu» par Nietzsche, les avancées des L’apparition de l’art semble avoir été liée aux premières interrogations de l’homme sur son destin. Le lien entre cette inquiétude et la création a été approfondi par toutes les grandes religions. Cependant, au XVIIIe siècle, en Occident, la relation entre l’art et les églises s’est profondément modifiée. Les idéaux des Lumières et le culte de la raison, l’essor du capitalisme et le développement de l’urbanisme mènent à ce qui sera appelé le «désenchantement du monde», c’est-à-dire la fin d’une société structurée par le religieux.sciences, l’essor du marxisme et de la psychanalyse conduisent à reconsidérer la place de l’Homme dans la création. C’est dans ce paysage de croyances bouleversées que naît l’art moderne. Néanmoins, cette crise religieuse et cette évolution considérable de la société n’engendrent pas la disparition des préoccupations métaphysiques. On peut même affirmer qu’une partie de l’art du XXe siècle s’est inventée à partir de ces interrogations. L’objectif de cette exposition est donc d’explorer le sens de ce questionnement et de montrer que le rapport au sacré est toujours une clef pour appré- hender l’histoire de la création moderne et qu’il continue de participer à l’invention des formes d’aujourd’hui.
VP: On ne s’étonnera pas dès lors que l’art contemporain puisse aussi fonctionner comme une contre-religion ou ne viser que la valeur marchande (nouvelle religion).
1 septembre 2008
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