lundi 31 décembre 2012

visibilité de l'habit ecclésiastique


Cavalier seul

Vincent Pellegrini

-         Le cardinal Tarcisio Bertone, le numéro 2 du Vatican, a fait une circulaire demandant aux responsables du Saint-Siège de faire respecter par leurs subordonnés «l´usage quotidien de l´habit ecclésiastique, soutane ou clergyman, et religieux». Le clergé travaillant au Vatican se doit de montrer l´exemple aux autres membres de l´Eglise, explique le secrétaire d’Etat du Saint-Siège. La question de l´habit ecclésiastique est réglée par l´article 284 du Code de droit canon. Il est simplement écrit que «les clercs porteront un habit ecclésiastique convenable, selon les règles établies par la conférence des évêques et les coutumes légitimes des lieux». Les différentes conférences épiscopales du monde entier peuvent élaborer leur propre réglementation en la matière, qui doit cependant être approuvée par le Saint-Siège, explique l’agence APIC. L’agence imedia ajoute: A la Congrégation vaticane pour le clergé, on explique que «les fidèles ont le droit de reconnaître les prêtres par un habit identifiable». Il est effectivement dommage que des prêtres se «laïcisent» en s’habillant comme tout le monde dans une société en perte de valeurs et où les symboles sont redevenus importants. Je trouve dommage que les prêtres s’habillent en civil. Je me réjouis lorsqu’ils portent une croix bien visible. Car une toute petite croix n’est pas ostentatoire d’un état ecclésiastique. Porter la soutane ou un clergyman est un témoignage dont notre société post-chrétienne a besoin. Le prêtre n’est pas un homme comme un autre. Même si l’habit ne fait pas le moine, il y contribue. Pour le Vatican le prêtre doit montrer jusque dans son habillement qu’il est dans le monde mais qu’il n’est pas du monde.

-         Autre exemple de la visibilité chrétienne: Les effigies des saints frères apôtres des Slaves, Cyrille et Méthode, seront bien gravées sur une pièce de monnaie en euro de Slovaquie, a annoncé la banque centrale du pays, mettant fin à une polémique. Pour les évêques slovaques, le dessin de la pièce, représentant les deux saints missionnaires portant une auréole et sur leurs vêtements des croix, «respecte les racines chrétiennes de la nation». La Communauté européenne avait demandé en vain de supprimer ces symboles religieux, explique l’agence Zenit.org.

 

 

 

 

 

dimanche 23 décembre 2012

objection de conscience, avortement



 

Cavalier seul

Vincent Pellegrini
  
-         Dommage que la Conférence épiscopale des évêques suisses n’ait pas voulu soutenir l’initiative populaire «Financer l’avortement est une affaire privée» en laissant la liberté de vote aux fidèles. En effet, les fidèles devraient pouvoir faire valoir leur objection de conscience à cofinancer le meurtre d’enfants à naître avec une partie même minime de leur prime d’assurance maladie obligatoire. Dans son Evangile de la Vie, Jean Paul II rappelait déjà (numéro 73): «L'avortement est un crime qu'aucune loi humaine ne peut prétendre légitimer. Des lois de cette nature, non seulement ne créent aucune obligation pour la conscience, mais elles entraînent une obligation grave et précise de s'y opposer par l'objection de conscience».

-         On attend aussi la réaction des évêques à l’homoparentalité qui a été acceptée par le Conseil  national alors qu’elle dénature la structure naturelle de la famille. Tout enfant naît d’un père et d’une mère et c’est bien un droit fondamental de l’enfant que de pouvoir grandir avec un père et  une mère. C’est même le bon sens qui parle. Dans son dernier  message sur la paix, Benoît XVI a en effet encore rappelé: «La structure naturelle du mariage doit être aussi reconnue et promue, c’est-à-dire l’union entre un homme et une femme, face aux tentatives de la rendre juridiquement équivalente à des formes radicalement différentes d’union qui, en réalité, la dénaturent et contribuent à la déstabiliser, éclipsant son caractère particulier et son rôle social irremplaçable». L’homoparentalité est une supercherie, pour reprendre l’expression du cardinal archevêque de Paris face au mariage gay. Le comble est que les partisans de l’homoparentalité essaient de faire passer pour des anormaux les parlementaires qui se sont opposés à l’homoparentalité en expliquant qu’ils se sentent déstabilisés dans leur identité hétérosexuelle.

-         Et enfin, je signalerai la parution du dernier livre de l’abbé François-Xavier Amherdt intitulé «Dieu est une fête» et paru aux éditions  Saint Augustin. "Dieu est une fête - Tome 1" est consacré aux cycles de l´Avent et de Noël, ainsi qu´aux fêtes de la Vierge Marie et des Saints. Le tome II, à paraître en mars 2013, sera articulé autour des cycles du Carême, de Pâques et d´autres fêtes liturgiques.

lundi 17 décembre 2012

Témoignage d'une conversion


Cavalier seul

Vincent Pellegrini

C’est un livre qu’on lit d’une traite, tant il est authentique et direct. Publié aux Editions Saint-Augustin et écrit par le Valaisan de Grimisuat Jeff Roux, il porte le titre «Jésus, mon Ami, mes emmerdes» et il est sous-titré «Témoignage d’une rencontre». Jeff Roux raconte dans ce livre sa conversion à Dieu puis au Christ durant ses études universitaires de géographie et d’économie politique. Athée, Jeff Roux sent de plus en plus au fond de lui un vide qu’il n’arrive pas à remplir. Même les fêtes avec les copains d’uni ne parviennent plus à lui faire oublier un manque de sens profond dans sa vie. Il raconte: «Je sombre progressivement dans une spirale infernale qui me tire vers le fond. Je me sens mourir intérieurement. (…) J’ai tout et je suis triste. C’est assez pathétique. (…) Je n’arrive pas à comprendre à quoi sert la vie! Tout est si absurde! Pourquoi vivre si c’est pour mourir et tout oublier? (…) C’est comme ça qu’est  né mon désir spirituel, au fond d’un trou, lors du plus grand brouillard de ma vie. (…) La seule certitude que j’ai, c’est que je  ne rechercherai pas dans la religion». Il s’inscrit donc à un «camp de silence» qui n’a rien à voir avec le christianisme ou avec une religion. Chaque jour, réveil à 4 heures du matin, avec au programme dix heures de méditation par jour. Progressivement, sans que personne ne lui parle, Jeff Roux découvre son amour égoïste par-dessus lequel il doit passer pour trouver quelque chose de plus grand. Il comprend qu’il existe un amour plus grand. Il a l’impression qu’il existe quelque chose de plus grand que lui, une vérité qui dépasse l’orgueil de ses jugements. Son cœur s’ouvre et se libère. L’auteur s’exclame: «Vas-y, j’ai confiance en toi. Je sais que tu existes! Révèle-moi qui tu es et ce que tu veux! Toi qui as créé tout ça! Viens! J’ai besoin de toi!» Peu après, l’auteur découvre: «Il existe, le Plus Grand que moi. Il existe et en plus il m’aime! Je venais de rencontrer dans mon cœur, Celui que je cherchais depuis le début de cette quête profonde!» Jeff Roux a découvert Dieu mais pas encore le Christ. Ce sera chose faite lors d’une rencontre avec une communauté du Bas-Valais. Un livre à mettre sous le sapin. Vraiment.