vendredi 14 janvier 2011

ce qui est psalmodié des minarets est stupéfiant

                 — Vincent Pellegrini 
                  Le Dr Sami Aldeeb, dr en droit arabo-musulman et ancien responsable du droit arabo-musulman à l’Institut fédéral de droit comparé à Lausanne nous a envoyé en commentaire ce texte que je trouve suffisamment important pour le mettre en article sur mon blog:
                  Le Conseil européen des fatwas et de la recherche fut créé à Londres en 1997. Composé de 38 membres, dont une majorité réside en Occident, ce Conseil est présidé par Al-Qaradawi, et en fait partie Youssef Abram, imam de la mosquée de Genève. Le Conseil est en faveur de l’application de la shariah en Occident. Le Conseil européen des fatwas et de la recherche, a publié à l’issue des travaux de sa 2e session tenue à Dublin en 1998, un communiqué final comportant une série de recommandations, réaffirmées lors de sa 3e session tenue à Cologne en 1999. La deuxième de ces recommandations dit, sans aucune ambiguïté:
“Le Conseil recommande aux musulmans résidant en Europe d’œuvrer inlassablement en vue d’obtenir des pays dans lesquels ils résident la reconnaissance de l’islam en tant que religion, ainsi que l’exercice – pour les musulmans en tant que minorité religieuse à l’instar des autres minorités religieuses – de tous leurs droits relatifs à l’organisation de leur statut personnel en matière de mariage, de divorce et d’héritage. […]. À cet effet, le Conseil recommande aux musulmans la création d’institutions légales afin de prendre en charge l’organisation de leur statut personnel, conformément aux dispositions de la législation islamique et dans le respect des lois en vigueur”.
Cette revendication est réitérée dans le communiqué final de la 14e session tenue à Dublin en 2005. Dans le même ordre d’idée, le Conseil dit dans une fatwa que les musulmans doivent en principe s’adresser dans leurs litiges uniquement à des juges musulmans. Mais comme il n’existe pas encore de juridiction musulmane dans les pays non-musulmans, le divorce entre musulmans prononcé par un juge non-musulman est applicable afin d’éviter les dommages et le désordre qui résulteraient de sa non-reconnaissance.  Sami Aldeeb
                


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Ce qui est psalmodié du haut des minarets 
                  Lu sur le site de l’Union des Patrons et professionnels juifs de France au sujet des minarets:
                  En terres musulmanes, c’est du haut de ces édifices en forme de tour qu’est psalmodiée, cinq fois par jour, la première sourate du Coran, appelée la Fatiha, dont voici le texte:
                  Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Louange à Allah, Seigneur de l’univers.
Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,
Maître du Jour de la rétribution.
C’est Toi [Seul] que nous adorons, et c’est Toi [Seul] dont nous implorons secours.
Guide-nous dans le droit chemin,
le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés.
                  Les six premières strophes ne posent aucun problème. Il s’agit, à l’évidence, d’une prière de louange et d’adoration d’Allah, dont la seigneurie universelle et la miséricorde sont glorifiées. Les choses se gâtent quand on considère de près la strophe numéro sept. A en croire les commentaires du Coran des savants de l’islam, admis par tous les exégètes musulmans, ce verset distingue entre les musulmans, les juifs et les chrétiens. Les premiers sont comblés des faveurs de Dieu, les seconds encourent sa colère, les troisièmes sont réputés égaré

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