Du nouveau sur le Saint Suaire
Lu sur le blog d'Yves Daoudal
L'historienne Barbara Frale, qui travaille aux archives du Vatican, est une spécialiste des Templiers. Elle en est venue à s'intéresser au Linceul de Turin quand elle a conclu que la fameuse « idole » des Templiers était en fait le Saint Suaire (ce que je pense aussi depuis longtemps, mais c'est mieux quand c'est un historien qui le dit). Elle vient de publier un livre où elle expose qu'elle a découvert des inscriptions sur le Linceul. On avait bien découvert des traces d'inscriptions, lors des études de 1978, mais ce n'était pas allé plus loin. En utilisant l'imagerie informatique, Barbara Frale a pu décrypter quelques mots en araméen, en grec et en latin, de ces inscriptions quasi invisibles parce qu'elles auraient été faites sur un papyrus posé sur le linceul (comme un certificat de décès, ou plutôt d'exécution), dont l'encre aurait par endroits traversé le support. Le type d'écriture évoque pour les spécialistes le Proche-Orient du Ier siècle. Elle a notamment déchiffré les mots grecs « (I)esou(s) Nnazarennos », « (T)iber(iou) », ainsi que « enlevé à la 9e heure » (également en grec).
Elle souligne qu'aucun chrétien du moyen âge n'aurait pu évoquer ainsi le Christ sans faire allusion à sa divinité (il aurait mis « Christ » ou « Fils de Dieu »). « J'ai essayé d'être objective et de laisser les considérations religieuses de côté, dit-elle. J'ai étudié un document ancien qui certifie l'exécution d'un homme en un temps et un lieu spécifiques. »
L'historienne Barbara Frale, qui travaille aux archives du Vatican, est une spécialiste des Templiers. Elle en est venue à s'intéresser au Linceul de Turin quand elle a conclu que la fameuse « idole » des Templiers était en fait le Saint Suaire (ce que je pense aussi depuis longtemps, mais c'est mieux quand c'est un historien qui le dit). Elle vient de publier un livre où elle expose qu'elle a découvert des inscriptions sur le Linceul. On avait bien découvert des traces d'inscriptions, lors des études de 1978, mais ce n'était pas allé plus loin. En utilisant l'imagerie informatique, Barbara Frale a pu décrypter quelques mots en araméen, en grec et en latin, de ces inscriptions quasi invisibles parce qu'elles auraient été faites sur un papyrus posé sur le linceul (comme un certificat de décès, ou plutôt d'exécution), dont l'encre aurait par endroits traversé le support. Le type d'écriture évoque pour les spécialistes le Proche-Orient du Ier siècle. Elle a notamment déchiffré les mots grecs « (I)esou(s) Nnazarennos », « (T)iber(iou) », ainsi que « enlevé à la 9e heure » (également en grec).
Elle souligne qu'aucun chrétien du moyen âge n'aurait pu évoquer ainsi le Christ sans faire allusion à sa divinité (il aurait mis « Christ » ou « Fils de Dieu »). « J'ai essayé d'être objective et de laisser les considérations religieuses de côté, dit-elle. J'ai étudié un document ancien qui certifie l'exécution d'un homme en un temps et un lieu spécifiques. »
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