Vincent Pellegrini
Lur sur le Salon Beige: Benoît XVI dénonce les folies post-conciliaires
Benoît XVI a rencontré hier les évêques brésiliens, il leur a notamment déclaré (ici en v.o.) :
“[...] Bien chers frères, au cours des décennies qui ont suivi le concile Vatican II, certains ont interprété l’ouverture au monde non pas comme une exigence de l’ardeur missionnaire du Cœur de Jésus mais comme une transition vers la sécularisation, voyant en elle des valeurs d’une grande profondeur chrétienne, comme l’égalité, la liberté et la solidarité, et en se montrant disposés à faire des concessions et à explorer des domaines de coopération. On a donc assisté à des actions de la part de responsables de l’Église dans les débats éthiques qui voulaient répondre aux attentes de l’opinion publique, mais qui cessaient de parler de certaines vérités fondamentales de la foi, comme le péché, la grâce, la vie théologale et les fins dernières. Inconsciemment, on est tombé dans une autosécularisation de nombreuses communautés de l’Église. Celles-ci, dans l’espoir de satisfaire ceux qui s’étaient éloignés, ont vus se distancer, frustrés et désabusés, ceux qui en faisaient déjà partie. Nos contemporains, quand ils nous rencontrent, veulent voir ce qu’ils ne voient nulle part ailleurs, c’est-à-dire la joie et l’espérance qui découlent du fait de demeurer avec Notre Seigneur ressuscité. Actuellement, il existe une nouvelle génération née dans cet environnement ecclésial sécularisé qui, en plus d’être ouverte et engagée, voit dans la société un fossé de différences et d’oppositions au magistère de l’Église, de plus en plus profond, surtout dans le domaine éthique. Dans ce désert de Dieu, la nouvelle génération a soif de transcendance. Ce sont les jeunes de cette nouvelle génération qui frappent aujourd’hui à la porte du séminaire et qui ont besoin de trouver des formateurs qui soient de vrais hommes de Dieu, des prêtres totalement consacrés à la formation, qui donnent le témoignage du don de soi à l’Église, à travers le célibat et une vie austère, selon le modèle du Christ, le Bon Pasteur. De cette façon, les jeunes apprendront à être sensibles à la rencontre avec le Seigneur, par leur participation quotidienne à l’Eucharistie, en aimant le silence et la prière, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes. [...]“
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