dimanche 20 février 2011

Quand la lance de Saint Maurice fascinait les empereurs ottoniens et même Hitler


Par Vincent Pellegrini 

HISTOIRE . La lance de Saint Maurice (chef militaire martyr avec sa légion thébaine à Agaune), aurait été celle du légionnaire Longins qui perça le flanc du Christ au Golgotha et aurait appartenu à Constantin, était à l’abbaye de Saint-Maurice d’Agaune selon certaines chroniques et se trouve aujourd’hui dans le trésor des Habsourg au musée Hofburg de Vienne. Cette lance avait des vertus surnaturelles et donnait la victoire dans les batailles. C’est l’un des grands mythes de la chrétienté médiévale et les empereurs ottoniens firent tout pour l’acquérir. Elle fut un insigne majeur du pouvoir impérial et elle est mise aussi en valeur au côté du Graal dans le cycle arthurien. Cette lance conservée aujourd’hui à Vienne a même fasciné Hitler, qui avait un fort passé occultiste, au plus haut point. Voici ce qu’en dit par exemple un site: “Quand Hitler annexera l’Autriche au troisième Reich en 1938, une des premières choses qu’il fera c’est d’aller chercher la « lance du destin ». Il la fait transporter à Nuremberg par un train spécial, sous la surveillance d’une garde armée. Là, il la fait placer dans une église, transformée sous son ordre en temple nazi. Quand les alliés bombardent la ville, Hitler ordonne que la lance soit cachée dans un coffre-fort spécial dissimulé dans les fondations. Finalement, le 30 avril 1945, des troupes américaines, qui ont réussis à atteindre Nuremberg malgré une résistance farouche, pénètrent dans son coffre-fort et trouvent la lance. Hitler, qui est alors isolé dans son bunker de Berlin, ne sait pas ce qui s’est passé. Mais il se suicidera seulement quelques heures plus tard. Aujourd’hui cette lance, relique au triste passé, a retrouvée sa place au musée Hofburg.” 

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