lundi 18 mars 2013

Suisse: drôle d'adoption homosexuelle


Cavalier seul

Vincent Pellegrini
    

-         En Suisse, les couples homosexuels (partenariat enregistré) pourront bien adopter, mais le droit à l’adoption pour les gays se limitera aux enfants des conjoints. Ainsi en ont décidé les Chambres fédérales. L’association Choisir la Vie a réagi ainsi: «Par cette décision, le Conseil des Etats va à l'encontre de la volonté populaire. En effet, l'art. 28 de la Loi sur le Partenariat (LPart) qui dispose que «les personnes liées par un partenariat enregistré ne sont pas autorisées à adopter un enfant ni à recourir à la procréation médicalement assistée» avait été nécessaire pour que la LPart passe la rampe en 2005. Sans l'interdiction de l'adoption, le texte n'aurait jamais été accepté. Choisir la Vie combat et regrette cette décision. En permettant l’adoption par les couples homosexuels, cette motion, en plus de renier la notion de «droits de l’enfant» - lui préférant celle de «droit à l’enfant» - remet en cause la question de filiation et crée une fiction juridique grave.» Il est vrai qu’un enfant a toujours un père et une mère… Et que certaines personnes homosexuelles se rendent à l’étranger pour la procréation médicalement assistée, ce qui aggrave encore la donne. C’est la tactique du salami. Le Pacs  équivaut désormais quasiment au mariage. Le modèle familial est faussé sur le plan du droit naturel. Le catéchisme de l’Eglise catholique (version 2003 consultable sur le site internet du Vatican) qualifie en effet à l’article 2358 la tendance homosexuelle de «propension, objectivement désordonnée». Dans ce monde égoïste, il conviendrait de penser à l’enfant avant de penser à soi. Et il n’est pas idéal pour le développement de l’enfant d’avoir deux pères ou deux mères, situation encore renforcée par l’adoption.

-         Un mot sur le site www.zenit.org/fr qui s’est relooké et s’est donné de nouvelles fonctionnalités. Une excellente adresse pour se tenir informé sur l’actualité du Vatican et de l’Eglise dans le monde.

-         Alors que cette semaine a été marquée par le conclave, on peut d’une certaine manière prendre congé de Benoît XVI en relisant les trois encycliques de son pontificat. La première, «Deus caritas est» (Dieu est Charité)  sur l’amour, la seconde encyclique «Spe salvi», sur l’espérance et enfin «Caritas in veritate est», sur la doctrine sociale de l’Eglise.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire