Cavalier
seul
Vincent
Pellegrini
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En Suisse, les
couples homosexuels (partenariat enregistré) pourront bien adopter, mais le
droit à l’adoption pour les gays se limitera aux enfants des conjoints. Ainsi
en ont décidé les Chambres fédérales. L’association Choisir la Vie a réagi
ainsi: «Par cette décision, le Conseil des Etats
va à l'encontre de la volonté populaire. En effet, l'art. 28 de la Loi sur le
Partenariat (LPart) qui dispose que «les personnes liées par un partenariat
enregistré ne sont pas autorisées à adopter un enfant ni à recourir à la procréation
médicalement assistée» avait été nécessaire pour que la LPart passe la rampe en
2005. Sans l'interdiction de l'adoption, le texte n'aurait jamais été accepté.
Choisir la Vie combat et regrette cette décision. En permettant l’adoption par
les couples homosexuels, cette motion, en plus de renier la notion de «droits
de l’enfant» - lui préférant celle de «droit à l’enfant» - remet en cause la
question de filiation et crée une fiction juridique grave.» Il est vrai
qu’un enfant a toujours un père et une mère… Et que certaines personnes
homosexuelles se rendent à l’étranger pour la procréation médicalement
assistée, ce qui aggrave encore la donne. C’est la tactique du salami. Le
Pacs équivaut désormais quasiment au
mariage. Le modèle familial est faussé sur le plan du droit naturel. Le
catéchisme de l’Eglise catholique (version 2003 consultable sur le site
internet du Vatican) qualifie en effet à l’article 2358 la tendance
homosexuelle de «propension, objectivement
désordonnée». Dans ce monde égoïste, il conviendrait de penser à l’enfant avant
de penser à soi. Et il n’est pas idéal pour le développement de l’enfant
d’avoir deux pères ou deux mères, situation encore renforcée par l’adoption.
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Un mot sur le site www.zenit.org/fr qui s’est relooké et s’est
donné de nouvelles fonctionnalités. Une excellente adresse pour se tenir
informé sur l’actualité du Vatican et de l’Eglise dans le monde.
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Alors que cette semaine a été
marquée par le conclave, on peut d’une certaine manière prendre congé de Benoît
XVI en relisant les trois encycliques de son pontificat. La première, «Deus
caritas est» (Dieu est Charité) sur
l’amour, la
seconde encyclique «Spe
salvi», sur l’espérance et enfin «Caritas in veritate est», sur la
doctrine sociale de l’Eglise.
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