jeudi 29 septembre 2011

Le carnet d'adresse

Cavalier seul

Vincent Pellegrini




- Quand on voit la gauche rose-verte et les évangéliques lancer une initiative pour introduire un impôt sur les successions «pour les fils à papa» on se dit qu’une démocratie qui prône le vol est une drôle de démocratie. Car on punit  le papa de manière posthume pour avoir travaillé et payé des impôts de son vivant sur sa fortune immobilière et mobilière ainsi que sur ses revenus, ne serait-ce que par la valeur locative. Pour le Valais, en tout cas, ce serait une catastrophe que cette initiative passe car l’exonération des successions est l’un de nos seuls atouts.

- La chose est passée inaperçue cet été. Le Comité des droits de l’Homme de l’ONU a reconnu l’avortement comme un droit de l’Homme. Son rapport a même été approuvé par le secrétaire général de l’ONU. Il affirme que «toutes les nations devraient accepter que les femmes et les filles aient un droit à l’accès à l’avortement pour que celles-ci puissent jouir de leurs droits de l’Homme».

- Lu sur APIC au sujet de la succession de Mgr Genoud et des trois noms à choix envoyés à Rome pour lui succéder: «Interrogé par la Radio, Jacques Neyrinck, écrivain, scientifique, catholique pratiquant, estime que cette attente commence à irriter les fidèles et se pose la question de savoir si Nicolas Buttet a les dimensions du gestionnaire qu´il faut pour la charge d´évêque. Il demande aussi qu´au sein de l´Eglise, les fidèles soient davantage consultés.» Les journalistes semblent avoir tous le même carnet d’adresses car ils interrogent souvent les mêmes personnes, selon le sujet. Le conseiller national Jacques Neyrinck fait partie de ces élus. Il faut dire qu’il est d’autant plus apprécié qu’il est souvent critique sur l’institution ecclésiastique. Moi, en tout cas, je ne vois pas un évêque gestionnaire, à moins de vouloir des curés plus fonctionnaires que missionnaires. Il faut, pour succéder à Mgr Genoud, un saint pasteur capable de relancer la nouvelle évangélisation. Et je répondrai au passage à M. Neyrinck que Nicolas Buttet, avec quatre grandes communautés sous sa responsabilité en Suisse et en France, sait ce que le mot gérer veut dire.


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