lundi 23 avril 2012

Fin de vie


Cavalier seul

Vincent Pellegrini

Fin de vie



-         L’agence Apic nous apprend que les médecins suisses sont confrontés à une hausse des demandes de suicide assisté. Et un tiers des cas provient de personnes qui ne souffrent pas d´une maladie entraînant la mort, démontre une étude du Fonds national de la recherche scientifique (FNS). La problématique est devenue suffisamment fréquente pour plonger dans l’embarras de nombreux médecins suisses. La dynamique est pourtant facile à démontrer. Dans notre société, la vie n’est plus sacrée comme elle l’était auparavant, quand seul le Créateur pouvait rappeler à lui ses enfants. Aujourd’hui, on avorte souvent par «confort» à tel point que l’interruption volontaire de grossesse est quasiment devenue un moyen contraceptif. L’effet abortif de la pilule du lendemain n’entraîne plus aucun scrupule de conscience chez beaucoup. Parallèlement et paradoxalement, on s’acharne à donner des enfants par fécondation in vitro aux couples stériles. La famille de deux enfants a imposé son modèle standard et la Suisse ne renouvelle plus ses générations. Or, le non-respect de la vie à la naissance entraîne progressivement le non-respect de la vie au moment de la vieillesse. Tout se tient et l’euthanasie sera sans doute le prochain grand débat de notre société. La perte des valeurs chrétiennes plonge la Suisse postmoderne dans l’hiver démographique et éthique.  

-         La police cantonale valaisanne fait du bon travail. J’en suis convaincu. Et lors de la présentation de son rapport 2011 elle a bombé le torse parce que la criminalité est moins importante dans notre canton que dans bien des régions suisses. Pourtant, un chiffre m’a intrigué. En effet, 50% des infractions recensées en 2011 en Valais étaient le fait d’étrangers résidant en Suisse ou non. En 2010, ce chiffre était de 45,2%. Cela tend à montrer que notre canton a des problèmes dans l’intégration et l’immigration, même si l’on comptabilise dans la statistique les infractions à la loi sur les étrangers (séjours illégaux, travaux lucratifs non autorisés, etc.). Sous l’ère de Jean-René Fournier et de Françoise Gianadda, le canton avait promis de donner aux étrangers un cours d’intégration qui a été confectionné à l’université de Genève. Qu’est-il devenu?

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