samedi 13 février 2016

Esclavage


Cavalier seul

Vincent Pellegrini

-         Le père Antonio Fernandez est prêtre trinitaire au Soudan. De passage en France à l’invitation de l’Aide à l’Église en Détresse (AED), il a expliqué notamment: «L’ordre trinitaire a été créé il y a plus de huit cents ans pour venir en aide aux chrétiens persécutés et particulièrement pour aider au rachat des chrétiens vendus par des musulmans sur les marchés d’esclaves. C’est ce que nous faisons donc au Soudan. Il nous est interdit de nous installer en tant que religieux au Nord-Soudan évidemment; nous entrons donc illégalement ou légalement pour des raisons différentes. Pour le rachat des esclaves, nous entrons après avoir pris contact avec les mercenaires musulmans qui vendent ces enfants. Une fois sur place, nous nous rendons sur les marchés et rachetons ces enfants, qui sont vendus environ 300 euros. Ce sont systématiquement des enfants du Sud-Soudan et non musulmans, à la peau noire (contrairement aux habitants du Nord qui sont arabes). Le chef de Boko Aram qui a kidnappé en mai 2014 plus de deux cent jeunes filles au Nigéria, a annoncé qu’Allah lui avait demandé de les vendre.»

-         Le Pape François a exprimé sa préoccupation face au développement accéléré des technologies biologiques et médicales. Le Saint-Père recevait le Comité italien de bioéthique. Il a notamment déclaré: «Le respect de l’intégrité et de la bonne santé des êtres humains de la conception jusqu’à la mort naturelle, est un principe éthique fondamental auquel n’échappent pas les applications biotechnologiques dans le domaine médical. Celles-ci ne doivent jamais faire de tort à la dignité humaine ni être guidées uniquement par des objectifs industriels et commerciaux.» Parmi les défis actuels, le Pape François a cité le cas des embryons humains que l’on traite comme du matériel que l’on peut éliminer.
La Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme a rendu public son arrêt dans l’affaire Parrillo en Italie concernant le statut d’embryons humains surnuméraires conçus in vitro et cryogénisés. Était en cause l’existence alléguée par la mère des embryons d’un droit réel sur ses embryons pour les donner à la science, ce qui impliquait leur destruction. Sur la question du droit de propriété, la Grande Chambre, à l’unanimité, a rejeté ce raisonnement au motif que «les embryons humains ne sauraient être réduits à des biens».

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