lundi 4 janvier 2016

Lutte contre le blanchiment


Cavalier seul

Vincent Pellegrini

 

 -         Le Conseil de l’Europe salue les efforts du Saint-Siège dans la lutte contre le blanchiment de capitaux, nous apprend l’agence Zenit.org. Le comité d’experts Moneyval indique que le Saint-Siège a remédié à la plupart des «déficiences techniques» de ses dispositions législatives et réglementaires. Le processus «d’examen intensif» des comptes de l’Institut pour les œuvres de religion (IOR) semble avoir porté ses fruits, observe Moneyval. En effet, quelque 4800 comptes ont été fermés. Par ailleurs, depuis sa mise en place, l’Autorité d’information financière (AIF, instituée par Benoît XVI) a adressé 30 signalements au procureur pour enquête. De plus, les procureurs du Saint-Siège ont gelé quelque 11 millions d’euros.

-         Vingt-cinq chrétiens assyriens enlevés dans le nord-est de la Syrie par l’Etat islamique ont été libérés mais de nombreux autres restent prisonniers. L’Etat islamique réclamait 100  000 dollars par prisonnier, somme équivalent à la Jizya, taxe imposée aux non-musulmans sous domination islamique. Cette demande n’a pu être honorée, mais les libérations ont tout de même eu lieu. Cependant, l’Etat islamique a filmé des exécutions de prisonniers civils pour mettre la pression sur la communauté chrétienne pour les autres prisonniers.

-         Le père Frédéric de Berga, capucin, et ses vingt-cinq compagnons capucins martyrs, tués pendant la Guerre civile en Espagne, entre juin 1936 et février 1937, ont été béatifiés à Barcelone. Le pape François a évoqué cet événement après l'angélus.  «Ils étaient prêtres, jeunes profès en attente du sacerdoce, et frères laïcs appartenant à l'Ordre des frères mineurs capucins», a dit le pape. Il a autorisé la Congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret reconnaissant le martyre du père Frédéric et de ses vingt-cinq compagnons, tous tués «en haine de la foi» au cours de la persécution contre l'Église catholique en Espagne. De nombreux prêtres, religieux et laïcs catholiques furent en effet victimes des massacres commis par les Républicains pendant la Guerre civile espagnole (1936-1939). Selon la Conférence épiscopale espagnole, 6832 catholiques ont été martyrisés au cours de cette guerre. Lors de onze célébrations, entre 1987 et 2001, le pape Jean-Paul II a reconnu officiellement comme martyrs 471 victimes, parmi lesquelles 4 évêques, 43 prêtres séculiers, 379 religieux et 45 laïcs.

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