lundi 3 novembre 2014

Le mauvais choix


Cavalier seul

Vincent Pellegrini

 

-         Le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou (orthodoxe) a participé le 16 octobre à Rome au synode des évêques catholiques consacré aux «défis pastoraux de la famille». Il y a notamment déclaré: «La chasse au plaisir et à l’enrichissement irresponsable aux dépens des couches pauvres ont marqué ces dernières décennies le développement des sociétés européennes et américaine. L’égoïsme et l’individualisme ont à la longue provoqué une crise non seulement dans les relations humaines mais ont aussi influencé en mal la politique et l’économie. La société séculière a oublié Dieu et se leurre en croyant que les basses motivations du lucre lui permettront de gérer l’amélioration du bien-être général et d’aboutir ainsi à un monde de prospérité et d’équité. Cependant, l’expérience tragique du XXème siècle a clairement montré que répudier Dieu et ses commandements n’apporte pas le bonheur aux hommes. Au contraire, cette attitude amène les souffrances et les malheurs. La crise qui frappe actuellement de nombreux pays montre que la société séculière a fait le mauvais choix de modèle de développement. (…) Nous voyons aujourd’hui les tenants du sécularisme et de l’athéisme en Europe s’appliquer à évincer la foi chrétienne: les symboles chrétiens deviennent l’objet d’interdits, la vision traditionnelle chrétienne du mariage comme une union entre un homme et une femme est attaquée, la valeur de la vie humaine depuis son début et jusqu’à sa fin naturelle est mise en doute.»

-         «Franc-maçonne. Journal insolent d’une femme libre dans le secret des loges», tel est le titre d’un livre paru il y a quelques mois aux Editions du Moment. Isabelle Duquesnoy y raconte comment elle est entrée dans la Grande Loge féminine de France et pourquoi elle en est sortie écœurée après plusieurs années. Les rites et le décorum lui ont semblé de plus en plus «puérils». Elle a senti une certaine «uniformisation» de la pensée des sœurs maçonnes. Et elle ajoute: «On prône la liberté de penser, mais il ne faut surtout pas afficher d’opinions trop marquées.» C’est à cause de ce relativisme, notamment, que l’Eglise n’a pas levé sa condamnation des sociétés secrètes qui forment la franc-maçonnerie. Isabelle Duquesnoy a rallié une autre loge, «mais c’était encore pire», se souvient-elle.

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