lundi 1 décembre 2014

Le don de la vie


Cavalier seul

Vincent Pellegrini
 

-         Recevant le 15  novembre les médecins catholiques italiens, le pape les a mis en garde contre «la fausse compassion qui estime que favoriser l’avortement c'est aider la femme, que procurer l’euthanasie est un geste digne, et que «produire» un enfant - considéré comme un droit au lieu de l’accueillir comme un don - est une conquête scientifique». Le 21 novembre, François 1er a expliqué lors d’un colloque que «La complémentarité est la base du mariage et de la famille». Contrant implicitement les modèles déviants de la famille, comme par exemple les unions entre personnes du même sexe, le pape a déclaré: «Les enfants ont le droit de grandir dans une famille avec un papa et une maman capables de créer un environnement apte à leur développement et à leur maturation affective». Avant de conclure, le Pape a fait part de son souhait que ce colloque «soit une source d'inspiration pour tous ceux qui cherchent à soutenir et renforcer l'union de l'homme et de la femme dans le mariage comme un bien unique, naturel, fondamental et beau».

-         Au Grand Conseil valaisan, les jeunes PDC ont fait passer au vote des postulats réclamant une meilleure information aux femmes concernant l’avortement. Une manière de dire que l’information des centres SIPE est incomplète. Le mouvement valaisan Choisir la vie (www.choisirlavie.ch) a salué ces postulats demandant une meilleure information aux femmes désirant poursuivre leur grossesse. Il a ajouté: «Plutôt que de faciliter l'accès à l'avortement, le message que la société devrait délivrer est qu'il n'est pas impossible de garder un enfant, même pour de jeunes parents. Or, ceux-ci sont trop souvent découragés dans leurs démarches. Transmettre une information «neutre» ne signifie pas uniquement donner les «inconvénients» d'un enfant à charge, mais également les soutiens que les parents peuvent trouver. Il faut donc lister les associations qui œuvrent en faveur des mères et des jeunes parents, et d'autre part, étudier la mise en place d'un système de double entretien: un entretien auprès des centres SIPE (le planning favorable à l'avortement) et un second entretien auprès d'une association soutenant la poursuite de la grossesse. En effet, il paraît évident qu'on ne peut pas avoir au même endroit et en même temps un double discours en matière d’avortement et de grossesse.»

 

 

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