samedi 8 mars 2014

Ethique en danger


Cavalier seul

Vincent Pellegrini                                                            

-         La commission des affaires juridiques du Conseil national a approuvé l’initiative parlementaire du socialiste valaisan Mathias Reynard qui propose de réprimer par le code pénal les discriminations et les propos homophobes, comme c’est déjà le cas pour le racisme. C’est un pas dangereux car il va limiter la liberté d’expression en ne permettant plus de qualifier l’homosexualité selon la vision qu’en a l’Eglise. Pour elle, les personnes homosexuelles doivent être respectées, mais les actes homosexuels sont moralement objectivement un péché car ils sont contraires à la loi naturelle (étant entendu que la moralité subjective est déterminée par la conscience). L’Eglise doit en effet fixer des limites et la doctrine que ce soit sur le plan moral ou dogmatique. Dans son dernier livre paru aux éditions des Equateurs et intitulé «Du bonheur d’être réac. Apologie de la liberté», l’écrivain Denis Tillinac secoue les carcans de la bienpensance et déclare notamment à propos du gender qui combat l’homophobie: «Pas question d’avaliser une idéologie qui prétend fondre les invariants de notre nature dans un improbable hermaphrodisme.» 

-         Le «Figaro Magazine»  du 1er mars a consacré une longue enquête sur l’hyperactivité des francs-maçons français depuis quelque temps sur le plan politique. Il faut dire qu’ils représentent déjà 15% du total des parlementaires à l’Assemblée nationale et au Sénat. Ils ont lancé aussi des groupes de pensée ouverts aux personnalités ne faisant pas partie de la franc-maçonnerie. Le «Figaro» explique que l’ultime combat de la franc-maçonnerie française est la fin de vie et plus précisément l’euthanasie (suicide médicalement assisté). Lors de sa conférence de presse du 14 janvier, François Hollande a d’ailleurs justifié son souhait que soit discutée prochainement une nouvelle loi sur la fin de vie. Le grand maître du Grand Orient de France, Daniel Keller, a été clair: «Nous sommes très attachés à ce que le citoyen en fin de vie puisse décider librement de sa mort. Nous serons proactifs sur ce sujet.» Autrement dit, dans peu de temps, la France deviendra un pays où la vie humaine n’est plus protégée de la conception à la mort naturelle. La culture de mort aura effacé la culture de vie, pour reprendre une expression du pape Jean Paul II. L’ordre moral socialo-gaucho-bobo l’aura emporté.  

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