Cavalier
seul
Vincent
Pellegrini
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Le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du département des
relations extérieures du patriarcat de Moscou (orthodoxe) a participé le 16
octobre à Rome au synode des évêques catholiques consacré aux «défis pastoraux
de la famille». Il y a notamment déclaré: «La chasse au plaisir et à
l’enrichissement irresponsable aux dépens des couches pauvres ont marqué ces
dernières décennies le développement des sociétés européennes et américaine.
L’égoïsme et l’individualisme ont à la longue provoqué une crise non seulement
dans les relations humaines mais ont aussi influencé en mal la politique et
l’économie. La société séculière a oublié Dieu et se leurre en croyant que les
basses motivations du lucre lui permettront de gérer l’amélioration du
bien-être général et d’aboutir ainsi à un monde de prospérité et d’équité.
Cependant, l’expérience tragique du XXème siècle a clairement montré que
répudier Dieu et ses commandements n’apporte pas le bonheur aux hommes. Au
contraire, cette attitude amène les souffrances et les malheurs. La crise qui
frappe actuellement de nombreux pays montre que la société séculière a fait le
mauvais choix de modèle de développement. (…) Nous voyons aujourd’hui
les tenants du sécularisme et de l’athéisme en Europe s’appliquer à évincer la
foi chrétienne: les symboles chrétiens deviennent l’objet d’interdits, la
vision traditionnelle chrétienne du mariage comme une union entre un homme et
une femme est attaquée, la valeur de la vie humaine depuis son début et jusqu’à
sa fin naturelle est mise en doute.»
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«Franc-maçonne. Journal insolent d’une femme libre dans le secret des
loges», tel est le titre d’un livre paru il y a quelques mois aux Editions du
Moment. Isabelle Duquesnoy y raconte comment elle est entrée dans la Grande
Loge féminine de France et pourquoi elle en est sortie écœurée après plusieurs
années. Les rites et le décorum lui ont semblé de plus en plus «puérils».
Elle a senti une certaine «uniformisation» de la pensée des sœurs maçonnes.
Et elle ajoute: «On prône la liberté de penser, mais il ne faut surtout pas
afficher d’opinions trop marquées.» C’est à cause de ce relativisme,
notamment, que l’Eglise n’a pas levé sa condamnation des sociétés secrètes qui
forment la franc-maçonnerie. Isabelle Duquesnoy a rallié une autre loge, «mais
c’était encore pire», se souvient-elle.
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