Cavalier seul
Vincent
Pellegrini
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Le père Antonio Fernandez est prêtre
trinitaire au Soudan. De passage en France à l’invitation de l’Aide à l’Église
en Détresse (AED), il a expliqué notamment:
«L’ordre trinitaire a été créé il y a plus de huit cents ans pour venir en aide
aux chrétiens persécutés et particulièrement pour aider au rachat des chrétiens
vendus par des musulmans sur les marchés d’esclaves. C’est ce que nous faisons
donc au Soudan. Il nous est interdit de nous installer en tant que religieux au
Nord-Soudan évidemment; nous entrons donc illégalement ou légalement pour des
raisons différentes. Pour le rachat des esclaves, nous entrons après avoir pris
contact avec les mercenaires musulmans qui vendent ces enfants. Une fois sur
place, nous nous rendons sur les marchés et rachetons ces enfants, qui sont
vendus environ 300 euros. Ce sont systématiquement des enfants du Sud-Soudan et
non musulmans, à la peau noire (contrairement aux habitants du Nord qui sont
arabes). Le chef de Boko Aram qui a kidnappé en mai 2014 plus de deux cent
jeunes filles au Nigéria, a annoncé qu’Allah lui avait demandé de les vendre.»
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Le Pape François a exprimé sa préoccupation face au développement
accéléré des technologies biologiques et médicales. Le Saint-Père recevait le
Comité italien de bioéthique. Il a notamment déclaré: «Le respect de
l’intégrité et de la bonne santé des êtres humains de la conception jusqu’à la
mort naturelle, est un principe éthique fondamental auquel n’échappent
pas les applications biotechnologiques dans le domaine médical. Celles-ci ne
doivent jamais faire de tort à la dignité humaine ni être guidées uniquement
par des objectifs industriels et commerciaux.» Parmi les défis actuels, le
Pape François a cité le cas des embryons humains que l’on traite comme du
matériel que l’on peut éliminer.
La Grande Chambre de la Cour européenne des
droits de l’homme a rendu public son arrêt dans l’affaire Parrillo
en Italie concernant
le statut d’embryons humains surnuméraires conçus in
vitro et cryogénisés. Était en cause l’existence alléguée par la
mère des embryons d’un droit réel sur ses embryons pour les donner à la
science, ce qui impliquait leur destruction. Sur la question du droit de
propriété, la Grande Chambre, à l’unanimité, a rejeté ce raisonnement au motif
que «les embryons humains ne sauraient être réduits
à des biens».
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