dimanche 1 juin 2014

Le malheur d'être chrétien


Cavalier seul

Vincent Pellegrini


-         Dans bien des pays musulmans c’est un malheur d’être chrétien. «Je suis chrétienne», a déclaré Maryam Yahya Ibrahim, Soudanaise de 27 ans, devant un tribunal islamique de Khartoum (Soudan), rapportent les agences. Elle a été condamnée le 15 mai à la peine capitale pour apostasie, et auparavant à subir 100 coups de fouet pour adultère. Son père était musulman, mais il l’a abandonnée quand elle était encore enfant. Eduquée par une mère chrétienne orthodoxe, elle est chrétienne et a épousé un chrétien du Soudan du Sud, explique l’agence Zenit.org. Comme elle se dit chrétienne, elle est accusée d’avoir renié la foi musulmane, ce qui est puni de mort, par pendaison selon le code pénal soudanais. A un représentant musulman entré derrière les barreaux pour essayer de la convaincre de «revenir à l’islam», elle a déclaré: «Je n’ai jamais été musulmane, je n’ai donc pas apostasié». Mais selon le droit musulman toute personne née d’un père musulman est automatiquement musulmane. Ainsi, comme Maryam est considérée comme musulmane, son mariage avec un chrétien n’est pas reconnu par la loi, et elle est accusée en sus d’adultère. Ce qui lui vaut la bastonnade. Le droit musulman interdit et déclare nul en effet le mariage entre un chrétien et une musulmane tandis qu’il autorise le mariage entre une chrétienne et un musulman, les enfants étant automatiquement musulmans. Maryam a déjà un enfant de 20 mois et elle est enceinte d’un autre de huit mois. Son exécution est renvoyée pour lui laisser le temps de mettre au monde l’enfant qu’elle attend et de l’allaiter, soit deux ans, selon le droit islamique. Les chancelleries occidentales ont vivement réagi à cette affaire et la peine de Maryam risque d’être commuée en prison à vie, ce qui n’est guère mieux pour la liberté religieuse. En tout cas, l’islam classique montre là son vrai visage.

-         Le président iranien vient de signer une nouvelle loi pour autoriser les hommes à épouser leurs filles adoptives, à partir du moment où elles ont atteint l’âge de 13 ans. La nouvelle loi a été approuvée par le parlement iranien.

-         Un cheikh saoudien a émis une «fatwa» autorisant les jihadistes qui se battent en Syrie contre le régime des Assad à enlever et à violer des femmes. Et dire que nous avons à Sion un imam formé en Arabie saoudite…

 

 

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