Cavalier
seul
Vincent
Pellegrini
-
Le
Vatican s’est montré ferme vis-à-vis des experts de l’ONU qui accusaient
l’Eglise de «torture» à cause de son enseignement sur l’avortement. Mgr Silvano
Tomasi, nonce apostolique des Nations-Unies à Genève a répliqué sèchement: «Le Saint Siège condamne la torture de
quiconque, y compris de ceux qui sont torturés avant même de naître.»
«L’avortement tardif est une
torture», avait déjà rétorqué Mgr Tomasi à Felice Gaer, une experte
américaine. Il a accusé le Canada et le Royaume-Uni d’être coupables de torture
puisqu’ils permettent l’avortement tardif laissant des enfants mourir sans
soins alors qu’ils sont nés vivants, explique l’agence C-FAM. L’archevêque a
ajouté que le Vatican n’avait pas le pouvoir d’imposer ses doctrines, mais que
les catholiques du monde entier procurent des soins de santé maternelle, des
alternatives à l’avortement et aident les femmes physiquement et
spirituellement après leur avortement. Il a aussi mis en garde le comité des
Nations-Unies contre les atteintes à la liberté religieuse. Le pape a jugé la
situation suffisamment sérieuse pour monter au créneau. Une des personnalités
de l’ONU les plus en vue, Navi Pillay, a baissé la tête, trahissant des signes
d’impatience, lorsque le pape François a délivré un message pro vie sans
ambiguïté au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon et aux autres dirigeants
de l’ONU. Les enfants à naître sont «nos
frères et sœurs», a déclaré le pape à Navi Pillay et à ses collègues
rassemblés à Rome à l’occasion de leur réunion de coordination. Le bureau de
Mme Pillay s’occupe de faciliter le travail des comités de l’ONU, ceux-là mêmes
qui ont récemment déclaré que l’Eglise devait changer son enseignement sur
l’avortement. «Aujourd’hui, de manière
très concrète, les gens ont de plus en plus conscience de la dignité de nos
frères et sœurs dont la vie est sacrée et inviolable de la conception à la mort
naturelle et que cela devrait nous amener à
partager dans une pleine liberté les bien que la Providence divine a
placés entre nos mains», a ajouté le
pape.
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Toujours
les ravages du gender et de sa confusion sexuelle. Vingt-sept établissements
scolaires de Nantes ont proposé à leurs garçons et à leur personnel masculin de
se présenter le 16 mai vêtus d’une jupe et/ou avec du rouge à lèvres dans le
cadre d’une journée contre le sexisme…
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