dimanche 27 avril 2014

Le pape et le diable


Cavalier seul

Vincent Pellegrini

 

-          «Le diable existe, même au XXIe siècle: nous ne devons pas être naïfs!», a expliqué le pape François dans son homélie du vendredi 11 avril, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe du Vatican. Le pape a continué: «Nous sommes tous tentés, parce que la loi de la vie spirituelle, notre vie chrétienne, est une lutte. Parce que le prince de ce monde – le diable – ne veut pas de notre sainteté, ne veut pas que nous suivions le Christ. Quelqu’un parmi vous, peut-être, je ne sais pas, pourrait dire: Mais, Père, vous êtes vraiment vieux: parler du diable au XXIe siècle! Mais, vous savez, le diable existe! Même au XXIe siècle! Et nous ne devons pas être naïfs! Nous devons apprendre de l’Évangile comment faire pour lutter contre lui», relaie l’agence Zenit.org. Le pape a aussi parlé des caractéristiques «de la tactique du diable» et expliqué qu’à la fin du processus de la tentation, qui contamine d’autres personnes, on essaie de se justifier. On voit bien là que le pape François est un jésuite ayant suivi  les exercices spirituels de saint Ignace de Loyola et ses règles du discernement des esprits.

-         «Il est important que tous les chrétiens témoignent de l'amour et de la fraternité qui nous unit, et qu'ils soient conscients de la volonté d'unité exprimée par le Seigneur à la dernière cène», a dit le pape le 4 avril pour parler de l’œcuménisme qui doit  mener à la pleine communion entre les diverses confessions chrétiennes. Or, l’Eglise ne peut pas abandonner les dogmes dont elle a hérité. Pour la pleine communion, il faudra donc que les protestants et les orthodoxes rejoignent le giron de l’Eglise catholique. Du moins du point de vue catholique. L’œcuménisme doit donc avoir une dimension missionnaire qu’il n’a pas assez maintenant. Tel qu’il est mené, il paraît interminable à vues humaines.   

-          La Cour constitutionnelle de Bolivie vient de confirmer la validité de sa législation protégeant la vie de l’enfant à naître, cela malgré les pressions exercées par les experts de l’Onu. Le jugement de la Cour bolivienne est arrivé comme une surprise. Le groupe militant IPAS remettait en cause la constitutionalité de l’interdiction de l’avortement.  La Cour a conclu que la vie à naître devait être protégée, même si elle a concédé une exception en cas de viol, explique l’agence C-FAM .

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