Cavalier
seul
Vincent
Pellegrini
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«Le diable existe, même au XXIe siècle: nous
ne devons pas être naïfs!», a expliqué le pape François dans son homélie du
vendredi 11 avril, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe du Vatican. Le
pape a continué: «Nous sommes tous
tentés, parce que la loi de la vie spirituelle, notre vie chrétienne, est une
lutte. Parce que le prince de ce monde – le diable – ne veut pas de notre
sainteté, ne veut pas que nous suivions le Christ. Quelqu’un parmi vous,
peut-être, je ne sais pas, pourrait dire: Mais, Père, vous êtes vraiment vieux:
parler du diable au XXIe siècle! Mais, vous savez, le diable existe! Même au
XXIe siècle! Et nous ne devons pas être naïfs! Nous devons apprendre de
l’Évangile comment faire pour lutter contre lui», relaie l’agence Zenit.org.
Le pape a aussi parlé des caractéristiques «de
la tactique du diable» et expliqué qu’à la fin du processus de la
tentation, qui contamine d’autres personnes, on essaie de se justifier. On voit
bien là que le pape François est un jésuite ayant suivi les exercices spirituels de saint Ignace de
Loyola et ses règles du discernement des esprits.
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«Il est important que tous les chrétiens témoignent
de l'amour et de la fraternité qui nous unit, et qu'ils soient conscients de la
volonté d'unité exprimée par le Seigneur à la dernière cène», a dit le pape le 4 avril pour parler de
l’œcuménisme qui doit mener à la pleine
communion entre les diverses confessions chrétiennes. Or, l’Eglise ne peut pas
abandonner les dogmes dont elle a hérité. Pour la pleine communion, il faudra
donc que les protestants et les orthodoxes rejoignent le giron de l’Eglise
catholique. Du moins du point de vue catholique. L’œcuménisme doit donc avoir
une dimension missionnaire qu’il n’a pas assez maintenant. Tel qu’il est mené,
il paraît interminable à vues humaines.
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La Cour constitutionnelle de Bolivie vient de
confirmer la validité de sa législation protégeant la vie de l’enfant à naître,
cela malgré les pressions exercées par les experts de l’Onu. Le jugement de la
Cour bolivienne est arrivé comme une surprise. Le groupe militant IPAS
remettait en cause la constitutionalité de l’interdiction de l’avortement. La Cour a conclu que la vie à naître devait
être protégée, même si elle a concédé une exception en cas de viol, explique
l’agence C-FAM .
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