lundi 7 avril 2014

Le défi à la mafia


Cavalier seul

Vincent Pellegrini

 -         La guerre en Syrie est atroce. Elle a déjà fait des millions de réfugiés, de sans-abri et d’innombrables morts. Et la majorité des rebelles sont des djihadistes fanatiques qui traquent les chrétiens. Cette semaine j’ai été choqué par deux images. La première est une vidéo sur Internet. On y voit des islamistes faire réciter la profession de foi musulmane à un chrétien avant de l’égorger. L’autre image est celle d’une petite fille syrienne, Mariam, qui pleure parce que sa famille – assassinée – lui manque. En ce temps de Carême, une priorité est d’aider les réfugiés et victimes syriennes en versant par exemple son obole à l’Aide à l’église en détresse (AED).

-         Le pape François a déjà fait toute une série de déclarations contre la mafia. Ce pape lance un véritable défi à l’organisation criminelle. Le 21 mars, le Pape a rencontré plus de 700 proches de victimes de la mafia. Le Pape a notamment prononcé les paroles suivantes: «Je ne peux terminer sans dire un mot aux grands absents, aujourd'hui, les hommes et les femmes mafieux. S'il vous plaît, changez de vie, convertissez-vous, arrêtez-vous, arrêtez de faire le mal! Nous prions pour vous. Convertissez-vous, je vous le demande à genoux, pour votre bien. Cette vie que vous vivez maintenant, ne vous donnera pas de plaisir, ne vous donnera pas de joie, ne vous donnera pas le bonheur. Le pouvoir, l'argent que vous avez maintenant de tant d'affaires sales, de tant de crimes mafieux, est de l'argent couvert de sang, c'est du pouvoir ensanglanté, et vous ne pourrez pas les emporter dans l'autre vie. Convertissez-vous, il est encore temps, pour ne pas finir en enfer. C'est ce qui vous attend si vous continuez sur cette route. Vous avez eu un papa et une maman: pensez à eux. Pleurez un peu et convertissez-vous.»

-          Le gouvernement français expérimente en ce moment dans des centaines de classes réparties dans dix grandes régions de France une idéologie du genre qui veut faire croire aux enfants, dès leur plus jeune âge, qu’ils sont en droit de choisir s’ils sont une fille ou un garçon et qu’ils peuvent varier d’avis autant de fois qu’il leur plaira. Il est notamment conseillé aux enseignants de faire lire en classe le livre «Papa porte une robe» en vue de permettre à l’enfant, je cite, de «construire sa personnalité».

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