Cavalier seul
Vincent Pellegrini
On apprend par l’agence RU un élément de plus prouvant
que l’Union Européenne ne veut pas entendre parler de ses racines chrétiennes
alors que le christianisme a façonné l’Europe au point qu’elle serait bien
différente si ce même christianisme n’avait pas été là comme élément
civilisateur. Comme c’était déjà le cas il y a peu pour la Slovaquie qui n’a
pas obéi, l’Union Européenne essaie d’imposer fanatiquement ses règles athées
concernant les images apparaissant sur les différents modèles de la monnaie Euro.
Cette fois-ci c’est le tour de l’Andorre. Ce mini-Etat avait obtenu le droit de
frapper sa monnaie Euro à partir du 1 janvier 2014, mais son projet de médaille fut rejeté par Bruxelles en
raison d’un Saint figurant sur sa future pièce de monnaie en Euro. Il
s’agissait de Saint Brice de Tours, tiré d’une fresque romane du XIIe siècle
dans l’église Saint Martin de la Cortinada. Bruxelles, par son verdict du 13
août, ordonna au gouvernement d’Andorre de «reconsidérer
le projet pour ne pas rompre le principe de neutralité en matière de croyance
religieuse». Pratiquement cela signifie: pas d’images du Christ ni des
saints! Une petite semaine a suffi au gouvernement d’Andorre pour retirer son
projet en jugeant servilement la critique de Bruxelles «raisonnable et fondée», et en remplaçant l’image du Saint par des
éléments de l’église romane de Santa Paloma. Le temps des chanceliers Adenauer
et Kohl, qui voulaient une «Europe chrétienne», sont bien révolus, conclut
l’agence RU. Benoît XVI a pourtant souvent insisté pour que l’Europe
reconnaisse dans sa charte ses racines chrétiennes mais la France, en
particulier, ne veut pas en entendre parler.
Vient de paraître aux éditions Salvator, un livre de
Thibaud Collin «Sur la morale de Monsieur
Peillon». On sait que Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale,
en France, a affiché dans tous les établissements publics sa charte de la
laïcité. Son livre sur Ferdinand Buisson «Une
religion pour la République», aux éditions du Seuil est paru en 2010.
L’historien Jean Sevillia conclut: «L’actuel ministre de l’Education nationale, sous le
manteau de la neutralité, veut dispenser une morale ayant la force d’une
religion obligatoire, mais d’une religion fondée sur l’anthropologie athée et
libérale-libertaire de la génération post-68.»
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