Cavalier seul
Vincent Pellegrini
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Nous aurons
notamment à voter le 24 novembre sur l’initiative intitulée: «Initiative pour
les familles: déductions fiscales aussi pour les parents qui gardent eux-mêmes leurs
enfants». Mine de rien, cette initiative pose une vision de la société que nous
voulons avoir. La Suisse est entrée dans l’hiver démographique et ne renouvelle
plus ses générations. Il faudrait plus de familles nombreuses et seules les
classes moyenne et supérieure peuvent supporter la charge financière que cela
représente. Elles ont besoin d’une reconnaissance sociale et d’une aide
fiscale. C’est l’une des conditions pour arriver au libre choix du modèle
familial. Malheureusement, et on le voit bien dans les interventions des
adversaires de l’initiative pour les familles, le travail de la mère au foyer
est dévalorisé. Pourtant, lorsqu’il travaille à la maison, le parent fait
économiser à l’Etat des frais de crèche et dispense une éducation (appui scolaire,
apport affectif, etc.) qui est irremplaçable. Les enfants dont la mère
travaille à la maison partent avec un beau cadeau dans la vie. En bref,
l’égalité pour tous requiert de voter oui à l’initiative. La famille le vaut
bien, elle qui fera l’objet du premier synode convoqué par le pape François.
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Le
Conseil de l’Europe et d’autres groupes de pression cherchent à imposer
l’avortement facilité en Irlande et en Pologne. Grégor Puppinck, directeur du
Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), analyse le glissement qui
est en train de s’opérer. «Pourquoi une
telle pression sur l’Irlande et la Pologne alors que ces deux pays sont
parmi les meilleurs au monde dans les soins de santé maternelle, loin devant la
France et les Etats-Unis?», s’interroge Grégor Puppinck, expliquant
que «l’avortement détermine
profondément la culture: sa légalisation a valeur de rituel de passage dans la
postmodernité, car elle implique la domination de la volonté individuelle sur
la vie, de la subjectivité sur l’objectivité».
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Et
enfin, on a constaté au Royaume-Uni un
boom des confessions attribué à l’effet «pape François», au Brésil
l’archevêque de Sao Paulo s’est prononcé contre l’enterrement des chiens avec
leur maître et en Australie un joueur de cricket musulman a refusé de porter le
logo d’une marque de bière
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