samedi 9 novembre 2013

Pour la famille


Cavalier seul

Vincent Pellegrini

 

 

-         Nous aurons notamment à voter le 24 novembre sur l’initiative intitulée: «Initiative pour les familles: déductions fiscales aussi pour les parents qui gardent eux-mêmes leurs enfants». Mine de rien, cette initiative pose une vision de la société que nous voulons avoir. La Suisse est entrée dans l’hiver démographique et ne renouvelle plus ses générations. Il faudrait plus de familles nombreuses et seules les classes moyenne et supérieure peuvent supporter la charge financière que cela représente. Elles ont besoin d’une reconnaissance sociale et d’une aide fiscale. C’est l’une des conditions pour arriver au libre choix du modèle familial. Malheureusement, et on le voit bien dans les interventions des adversaires de l’initiative pour les familles, le travail de la mère au foyer est dévalorisé. Pourtant, lorsqu’il travaille à la maison, le parent fait économiser à l’Etat des frais de crèche et dispense une éducation (appui scolaire, apport affectif, etc.) qui est irremplaçable. Les enfants dont la mère travaille à la maison partent avec un beau cadeau dans la vie. En bref, l’égalité pour tous requiert de voter oui à l’initiative. La famille le vaut bien, elle qui fera l’objet du premier synode convoqué par le pape François.

-         Le Conseil de l’Europe et d’autres groupes de pression cherchent à imposer l’avortement facilité en Irlande et en Pologne. Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), analyse le glissement qui est en train de s’opérer. «Pourquoi une telle pression sur l’Irlande et la Pologne alors que ces deux pays sont parmi les meilleurs au monde dans les soins de santé maternelle, loin devant la France et les Etats-Unis?», s’interroge Grégor Puppinck, expliquant que «l’avortement détermine profondément la culture: sa légalisation a valeur de rituel de passage dans la postmodernité, car elle implique la domination de la volonté individuelle sur la vie, de la subjectivité sur l’objectivité».  

-         Et enfin, on a constaté au Royaume-Uni un  boom des confessions attribué à l’effet «pape François», au Brésil l’archevêque de Sao Paulo s’est prononcé contre l’enterrement des chiens avec leur maître et en Australie un joueur de cricket musulman a refusé de porter le logo d’une marque de bière

 

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