Cavalier seul
Vincent
Pellegrini
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L’Association des
maires de France a publié un «Vade-mecum de la laïcité» dans lequel elle demande
d’interdire les crèches de Noël dans les mairies. Elle s’inquiète même de «potentielles entorses à la laïcité dans le
cadre du soutien apporté à des manifestations considérées comme traditionnelles
(processions, baptêmes de navires, bénédictions de bâtiments…)». Ce petit
catéchisme de la religion laïque – car c’en est une – prétend déraciner le
christianisme du sol de France et déshériter les enfants de ce patrimoine
spirituel, commente l’agence dici.org.
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Une cérémonie de
mariage, oui! Mais pas religieuse. Bien que les
religions perdent des adeptes, la société continue à avoir besoin de rituels.
Pour répondre à cette demande la célébrante fribourgeoise Tania Kohler propose des mariages laïques, nous apprend l’agence
Protestinfo. Oui, le laïcisme est bien la
dernière des religions comme l’a affirmé un philosophe. Pour le philosophe
laïque Luc Ferry, il n’y a d’ailleurs pas besoin d’être adepte d’une religion
pour avoir une vie spirituelle. Il avoue tout de même: «Je
n’ai aucune opposition aux religions de manière générale. Simplement, les
religions reposent sur le principe de la foi, de la vérité révélée, et je n’ai
pas la foi. Mais j’ai le plus grand respect pour les religions d’une manière
générale et en particulier pour le christianisme. J’ai écrit mille fois que si
je devais garder un seul livre sur une île déserte, ce serait l’Evangile de
Jean.» Et même pour la conseillère nationale du PS Ada Mara: «qu’on le veuille ou non, les religions font
partie de notre société.»
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Recevant les évêques allemands en visite ad limina, le pape François a notamment déclaré au sujet de
l’Allemagne: «D’autre part, dans les régions
de tradition catholique, on remarque de façon particulière une baisse très
forte de la participation à la messe du dimanche et à la vie sacramentelle.
Alors que dans les années soixante, partout encore, presque tous les fidèles
participaient tous les dimanches à la messe, aujourd’hui, ils représentent
souvent moins de dix pour cent. Le sacrement de la pénitence a presque disparu.
Le jubilé extraordinaire de la miséricorde offre l’opportunité de faire
redécouvrir le sacrement de la pénitence et de la réconciliation. Dans la
confession débute la transformation de chaque fidèle et la réforme de l’Église.»
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