Cavalier
seul
Vincent
Pellegrini
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En
automne prochain aura lieu à Rome un synode des évêques sur la famille qui a
été voulu par le pape François. Ce dernier a demandé aux évêques de faire un
état des lieux de la famille et en Suisse ce travail a été fait sous la forme
d’un sondage-questionnaire dont les réponses ont été analysées par l’Institut
suisse de sociologie pastorale (SPI). Il y a eu 25 000 réponses à cette
consultation pastorale du couple, du mariage et de la famille de l’Eglise
catholique. Une majorité des sondés sont pour que les divorcés-remariés
puissent recevoir les sacrements et voient leurs couples reconnus par une
bénédiction. Une majorité est aussi pour la reconnaissance et la bénédiction
par l’Eglise des couples homosexuels. Le SPI conclut: «Il faut que l’Eglise arrête d’accorder
une valeur absolue à certaines normes et directives face aux expériences et
situations de vie concrètes des gens. Lorsque l’Eglise exige que les
catholiques suivent inconditionnellement et sans critique les normes concrètes
et les directives de comportement qu’elle donne, elle nuit finalement à son
souhait de transmettre aux gens les aspects les plus centraux et essentiels de
son message.» A notre avis, la
SPI va trop loin et se trompe. L’Eglise ne gouverne pas par sondages et n’est
pas une démocratie. Elle peut certes améliorer sa pastorale mais ne peut
changer certains points de doctrines importants. L’Eglise est dans le monde
sans être du monde disent les Ecritures et il est dans sa nature de proposer un
idéal. Et elle n’a pas à suivre aveuglément les catholiques emportés depuis les
années soixante par l’esprit du monde et de ses médias. Sans parler des
diversités ecclésiales avec par exemple une Eglise beaucoup plus vive et
traditionnelle en Afrique qu’en Europe. C’est pour cela qu’il y aura un synode
à Rome.
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La
nouvelle traduction liturgique francophone de la Bible a été offerte au pape
François au terme d’une audience générale. La traduction est disponible
sur le site de l'Association épiscopale liturgique pour les pays francophones à
l’adresse www.aelf.org et elle est le fruit d’un long travail de spécialistes
bibliques.
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La nouvelle Constitution tunisienne
rejette la charia comme source de la loi. La minorité chrétienne et les
défenseurs des Droits de l'Homme sont soulagés.
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