Cavalier
seul
Vincent
Pellegrini
Je voterai oui à l’initiative populaire «Financer l’avortement est une affaire privée» parce que la grossesse n’est pas une maladie et parce que les chrétiens ont un droit légitime à l’objection de conscience, en l’occurrence à ne pas co-financer avec leurs primes maladie de base le meurtre de vies humaines naissantes. D’autant plus que dans la majorité des cas, les avortements sont pratiqués sans même qu’il y ait danger pour la vie de la mère. Les partisans de l’avortement s’offusquent du fait que cette initiative relance le débat sur l’IVG. Ils voudraient enterrer le débat à tout jamais. Pourtant la continuité dudit débat sur la sacralité de la vie humaine est nécessaire. Le pape François lui-même, avec son franc parler, n’a pas hésité le 13 janvier à porter ce débat sur le plan international lorsqu’il a prononcé à l’occasion des vœux annuels au corps diplomatique cette phrase choc: «Malheureusement, ce ne sont pas seulement la nourriture ou les biens superflus qui sont objet de déchet, mais souvent les êtres humains eux-mêmes, qui sont jetés comme s’ils étaient des choses inutiles. Par exemple, la seule pensée que des enfants ne pourront jamais voir la lumière, victimes de l’avortement, nous fait horreur.» En France, la logique abortive poursuit son chemin. Un texte vient d’être approuvé au Sénat, ainsi qu’en commission à l’Assemblée. Il a en principe été traité cette semaine en séance publique et étend le délit d’entrave à l’avortement. Le Figaro du 17 janvier explique dans ses pages débat: «Le deuxième amendement vise à étendre le délit d’entrave à l’information sur l’avortement. Malheur à ceux qui avertiront des dangers de l’avortement ou tenteront d’en dissuader celles qui se posent des questions, voire qui oublieront d’en parler. Cette disposition inspirée par les féministes ProChoix cible les plateformes d’écoute des femmes enceintes et les sites Internet qui seront donc empêchés de promouvoir la vie puisqu’on leur imposera de promouvoir aussi la mort.» Cela si une femme porte plainte. L’Espagne, par contre, va rendre plus strictes les conditions pour pratiquer un avortement. Ce sera même l’un des rares pays où l’on n’aura plus le droit d’avorter des trisomiques. D’ailleurs, le débat sur l’avortement est plus que jamais d’actualité sur le plan européen.
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