Cavalier seul
Vincent Pellegrini
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Les dernières
statistiques de l’Eglise catholique romaine publiées par l’Institut suisse de
sociologie pastorale montrent une foi catholique en repli sur le plan suisse et
valaisan (voir notre édition du 6
décembre). On parle de changement de société mais l’explication n’est pas
complète. Il faut aussi parler de ceux, dans l’Eglise, qui ont interprété le
Concile Vatican II selon une herméneutique de la discontinuité au lieu d’une
herméneutique de la continuité pour reprendre une formule chère au pape émérite
Benoît XVI. Certains ont ainsi désacralisé la liturgie et relativisé la Vérité
catholique notamment à travers un œcuménisme et un dialogue interreligieux mal
compris. Un certain nombre de fidèles ont senti ce flottement avec les
conséquences que l’on voit maintenant. Dans son commentaire sur la dernière
exhortation apostolique «La joie de l’Evangile» la Conférence épiscopale suisse
relève avec justesse: «Selon le pape
François la pastorale d’un point de vue missionnaire exige de renoncer à
l’argument «on a toujours fait ainsi». Effectivement, il faut remettre les
choses à plat et reprendre le Concile Vatican II avec un souci de continuité
par rapport à la tradition.
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Dans sa lettre pastorale écrite dans le cadre de la Journée des droits de
l'homme, Mgr Vitus Huonder, évêque de Coire, déplore notamment
l'«(homo)-sexualisation des enfants» par le système scolaire, explique l’agence
APIC. Dans sa lettre pastorale
intitulée «Le genre - le vaste mensonge d'une théorie», l'évêque s'oppose à
l'idée d'une sexualité qui serait uniquement orientée par des facteurs sociaux
et librement choisie par les individus.
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