samedi 14 décembre 2013

Remise à plat


Cavalier seul

 

Vincent Pellegrini

 
  -         Le Notre Père en français va changer. La Conférence épiscopale suisse vient en effet de communiquer que la nouvelle traduction française de la Bible pour la liturgie est prête après dix-huit ans de travail par plus de 70 spécialistes. Cette traduction sera suivie, pour l'emploi dans la liturgie, probablement au début 2016, par la publication du nouveau Missel romain. Dans un souci d’amélioration et de fidélité au texte original, la dernière demande du Notre Père a été modifiée. «Ne nous soumets pas à la tentation» deviendra: «Ne nous laisse pas entrer en tentation». Avant la nouvelle messe on disait: «Ne nous laissez pas succomber à la tentation.»

-         Les dernières statistiques de l’Eglise catholique romaine publiées par l’Institut suisse de sociologie pastorale montrent une foi catholique en repli sur le plan suisse et valaisan (voir  notre édition du 6 décembre). On parle de changement de société mais l’explication n’est pas complète. Il faut aussi parler de ceux, dans l’Eglise, qui ont interprété le Concile Vatican II selon une herméneutique de la discontinuité au lieu d’une herméneutique de la continuité pour reprendre une formule chère au pape émérite Benoît XVI. Certains ont ainsi désacralisé la liturgie et relativisé la Vérité catholique notamment à travers un œcuménisme et un dialogue interreligieux mal compris. Un certain nombre de fidèles ont senti ce flottement avec les conséquences que l’on voit maintenant. Dans son commentaire sur la dernière exhortation apostolique «La joie de l’Evangile» la Conférence épiscopale suisse relève avec justesse: «Selon le pape François la pastorale d’un point de vue missionnaire exige de renoncer à l’argument «on a toujours fait ainsi». Effectivement, il faut remettre les choses à plat et reprendre le Concile Vatican II avec un souci de continuité par rapport à la tradition.

-         Dans sa lettre pastorale écrite dans le cadre de la Journée des droits de l'homme, Mgr Vitus Huonder, évêque de Coire, déplore notamment l'«(homo)-sexualisation des enfants» par le système scolaire, explique l’agence APIC. Dans sa lettre pastorale intitulée «Le genre - le vaste mensonge d'une théorie», l'évêque s'oppose à l'idée d'une sexualité qui serait uniquement orientée par des facteurs sociaux et librement choisie par les individus.

 

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