Vincent
Pellegrini
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J’ai lu un
commentaire intéressant sur le blog du prêtre fribourgeois Dominique Rimaz (Le
Suisse rom@in) sous le titre: «Le pape
François ose parler du diable». L’abbé écrit: «Quelques points saillants chez le Pape passent
encore presque inaperçus, telle cette phrase: «on ne peut pas rencontrer le Christ en dehors de l'Eglise». Son
insistance sur la confession personnelle, auriculaire, individuelle et secrète
est un autre point fort. Le troisième est la mention claire et sans complexe du
diable. Le matin du samedi 4 mars, le nouveau Pape, si vous me passez
l'expression, a mis en garde les gardes suisses contre la haine du diable dans
une époque de véritable persécution des chrétiens. Personne, pas même Hans
Küng, n'ont encore osé qualifier ce Pape d'obscurantiste du Moyen-Age. Si
Benoît XVI avait parlé ainsi...». On notera aussi que le pape ne donne pas lui-même
la communion aux fidèles durant les messes particulièrement solennelles. Il
faisait de même lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires. L’explication est
peut-être à trouver dans un livre entretien de 2010 où il expliquait qu’il ne
voulait pas donner la communion à des pécheurs publics non repentis et être sur
la photo…
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Alors que l’IUKB fait de la
pub au «gender» et que la France a légalisé le mariage homosexuel, je suis
tombé sur cette phrase intéressante d’Eric Zemmour dans «Le Figaro Magazine»: «Nos enfants
ne seront ni des garçons ni des filles, mais des genres indéterminés.
Ils seront les parfaits produits de la sous-culture antiraciste et féministe.
De braves soldats LGBT (lesbiennes, gays, bi et trans!) qui seront débarrassés
des «stéréotypes sexués». On ne leur aura jamais appris que ces «stéréotypes
sexués» tant honnis faisaient le charme délicieux de nos pauvres existences!»
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Et
enfin, cette citation du cardinal Robert Sarah, qui était l’un des papables
lors du dernier conclave, m’a frappé: «Il ne suffit pas de donner du pain, un abri et de
meilleurs conditions de vie matérielle: il y a des maladies et des misères
humaines beaucoup plus graves qui menacent notre humanité. Ce sont ces sociétés dominées par l’eros de l’argent et du sexe, ce sont
ces destructions du mariage et de la famille, et les profondes déviations
anthropologiques et morales. Ce sont ces réalités douloureuses que le
pape François appelle les périphéries.»
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