lundi 20 mai 2013

Le pape et le diable


Vincent Pellegrini


-         J’ai lu un commentaire intéressant sur le blog du prêtre fribourgeois Dominique Rimaz (Le Suisse rom@in) sous le titre: «Le pape François ose parler du diable». L’abbé écrit: «Quelques points saillants chez le Pape passent encore presque inaperçus, telle cette phrase: «on ne peut pas rencontrer le Christ en dehors de l'Eglise». Son insistance sur la confession personnelle, auriculaire, individuelle et secrète est un autre point fort. Le troisième est la mention claire et sans complexe du diable. Le matin du samedi 4 mars, le nouveau Pape, si vous me passez l'expression, a mis en garde les gardes suisses contre la haine du diable dans une époque de véritable persécution des chrétiens. Personne, pas même Hans Küng, n'ont encore osé qualifier ce Pape d'obscurantiste du Moyen-Age. Si Benoît XVI avait parlé ainsi...». On notera aussi que le pape ne donne pas lui-même la communion aux fidèles durant les messes particulièrement solennelles. Il faisait de même lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires. L’explication est peut-être à trouver dans un livre entretien de 2010 où il expliquait qu’il ne voulait pas donner la communion à des pécheurs publics non repentis et être sur la photo…

-         Alors que l’IUKB fait de la pub au «gender» et que la France a légalisé le mariage homosexuel, je suis tombé sur cette phrase intéressante d’Eric Zemmour dans «Le Figaro Magazine»: «Nos enfants  ne seront ni des garçons ni des filles, mais des genres indéterminés. Ils seront les parfaits produits de la sous-culture antiraciste et féministe. De braves soldats LGBT (lesbiennes, gays, bi et trans!) qui seront débarrassés des «stéréotypes sexués». On ne leur aura jamais appris que ces «stéréotypes sexués» tant honnis faisaient le charme délicieux de nos pauvres existences!» 

-         Et enfin, cette citation du cardinal Robert Sarah, qui était l’un des papables lors du dernier conclave, m’a frappé: «Il ne suffit pas de donner du pain, un abri et de meilleurs conditions de vie matérielle: il y a des maladies et des misères humaines beaucoup plus graves qui menacent notre humanité. Ce sont ces sociétés dominées par l’eros de l’argent et du sexe, ce sont ces destructions du mariage et de la famille, et les profondes déviations anthropologiques et morales. Ce sont ces réalités douloureuses que le pape François appelle les périphéries.»

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