jeudi 10 mars 2011

Il a osé l'admettre

Des statistiques ont mis en évidence en 2008, à l'échelle de la Suisse, le manque de prêtres. En Valais aussi où la moyenne d'âge des curés en activité dans une paroisse était de 62 ans! Depuis 1978, 147 prêtres diocésains sont décédés,  et seulement 53 ont été ordonnés (chiffres 2009)! Et la relève n'est pas là.  Avec cinq candidats valaisans (en 2008) à la prêtrise au séminaire diocésain  de Givisiez (Fribourg) et une moyenne de deux ordinations  par an entre 1991-2005, la relève n'est pas
assurée pour les 160 communes du canton…Pourquoi? un prêtre, interviewé par le journal Le Nouvelliste sur une ordination cette année, a eu le courage d'admettre que le manque de vocations était dû à l'après Vatican II. On sait depuis longtemps ce que cela veut dire. La messe désacralisée et définie dans des documents officiels comme "l'assemblée du peuple de Dieu sous  la présidence du prêtre". Une vulgarisation excessive  de la messe issue d'une fausse interprétation de la note 34 de la constitution conciliaire sur la liturgie (le Concile Vatican II  célébrait l'ancienne messe, la messe de Paul VI n'arrivant qu'en 1969). Bref, une perte de l'esprit surnaturel et une  confusion entre le sacerdoce consacré et le sacerdoce du peuple de Dieu baptisé. C'est pourquoi un diocèse comme celui de Sion résiste tant aux demandes d'application du motu proprio libéralisant l'ancienne messse. On a oublié que Dieu devait tenir la première place, même en liturgie!


Vincent Pellegrini

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