Cavalier seul
Vincent
Pellegrini
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Le décès
du chanteur Michel Delpech a été largement évoqué par tous les médias.
Télévisions, radios, journaux et sites d’information ont fait la rétrospective
de sa carrière dans la variété française. Mais très rares ont été ceux qui ont
évoqué l’aspect spirituel des dernières années de Michel Delpech, explique
Médias-Presse-Info. De fait, en novembre 2013, le très croyant Michel Delpech
avait signé un livre intitulé «J’ai osé Dieu» (aux Presses de la
Renaissance). Un ouvrage de confidences à propos de la foi qui l’animait. Pour
son enterrement, il a d’ailleurs voulu une cérémonie selon le rite copte
orthodoxe parce qu’il aimait le sacré. Michel Delpech enchaînait les lectures
de saints et de vies de saints: le mystique saint Jean de la Croix, l’«Introduction
à la vie dévote» de saint François de Sales, les saintes Ecritures… Sans
complexe, dans ses conversations avec les journalistes, il assumait aimer
prier. Il vénérait particulièrement sainte Thérèse de Lisieux «parce qu’elle
a été l’endurance dans la souffrance, une âme extraordinaire qui me console
quand je me plonge dans ses écrits». Atteint d’un cancer de la langue,
Michel Delpech expliquait volontiers que la foi l’aidait à endurer la maladie.
Comme déjà la foi l’avait aidé, disait-il, à sortir d’une dépression en 1978.
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Le célèbre philosophe
Michel Onfray a décidé d’entrer dans le silence médiatique et de ne pas publier
son livre «Penser l’islam» qui devait sortir en janvier chez Grasset. Pourquoi
ce retrait des médias? A cause de l’impossibilité, en France, d’avoir un débat
normal sur les sujets de société. Juste avant de se retirer de la vie
médiatique, Michel Onfray a donné une interview au «Figaro Magazine». Il y explique
notamment: «Je fais partie des gens qui
ont lu le Coran, qui ont lu la vie du Prophète et les hadiths. (…) Je dis qu’il
y a dans le Coran un nombre très important de sourates qui invitent au
massacre, et très très peu de sourates qui invitent au contraire. A ceux qui
disent: les islamistes n’ont rien à voir avec l’islam, je réponds: qu’ils
lisent le Coran, les hadiths, la vie du Prophète, et après nous en reparlerons.
Si on prélève les sourates guerrières, on justifie le terrorisme, si on prélève
les sourates pacifiques, on ne justifie
pas le terrorisme.»
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