Cavalier
seul
Vincent
Pellegrini
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Recevant
le 15 novembre les médecins catholiques
italiens, le pape les a mis en garde contre «la fausse
compassion qui estime que favoriser l’avortement c'est aider la femme, que
procurer l’euthanasie est un geste digne, et que «produire» un enfant -
considéré comme un droit au lieu de l’accueillir comme un don - est une
conquête scientifique». Le 21 novembre, François 1er a expliqué lors
d’un colloque que «La
complémentarité est la base du mariage et de la famille». Contrant implicitement les modèles déviants de la famille, comme par
exemple les unions entre personnes du même sexe, le pape a déclaré: «Les enfants ont le droit de grandir dans
une famille avec un papa et une maman capables de créer un environnement apte à
leur développement et à leur maturation affective». Avant de conclure, le
Pape a fait part de son souhait que ce colloque «soit une source d'inspiration pour tous ceux qui cherchent à soutenir
et renforcer l'union de l'homme et de la femme dans le mariage comme un bien
unique, naturel, fondamental et beau».
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Au Grand Conseil valaisan, les jeunes PDC ont fait passer
au vote des postulats réclamant une meilleure information aux femmes concernant
l’avortement. Une manière de dire que l’information des centres SIPE est
incomplète. Le mouvement valaisan Choisir la vie (www.choisirlavie.ch) a salué ces
postulats demandant une meilleure information aux femmes désirant poursuivre
leur grossesse. Il a ajouté: «Plutôt que de
faciliter l'accès à l'avortement, le message que la société devrait délivrer
est qu'il n'est pas impossible de garder un enfant, même pour de jeunes
parents. Or, ceux-ci sont trop souvent découragés dans leurs démarches.
Transmettre une information «neutre» ne signifie pas uniquement donner les
«inconvénients» d'un enfant à charge, mais également les soutiens que les
parents peuvent trouver. Il faut donc lister les associations qui œuvrent en
faveur des mères et des jeunes parents, et d'autre part, étudier la mise en
place d'un système de double entretien: un entretien auprès des centres SIPE
(le planning favorable à l'avortement) et un second entretien auprès d'une
association soutenant la poursuite de la grossesse. En effet, il paraît évident
qu'on ne peut pas avoir au même endroit et en même temps un double discours en
matière d’avortement et de grossesse.»
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